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Le "Compressed natural gas" (CNG)

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1250 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/05/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Selon la CREG, le CNG représente un carburant alternatif plus écologique et plus économique par rapport aux carburants pétroliers.

    Les moteurs CNG émettent entre 75 et 90 % en moins de particules fines et d’oxydes d’azote que les moteurs diesel et essence.

    Sur le plan économique, le CNG coûte moins cher que les carburants classiques, la différence va de 35 à 75 % par rapport au diesel et à l’essence, se situe aux alentours de -20 % par rapport à l’électrique et se situe aux alentours de -60 % par rapport à l’hybride essence-électricité.

    La CREG a recensé 91 stations-service CNG en Belgique, dont 14 en Wallonie.

    En mars 2018, on comptait ± 10 000 véhicules CNG en circulation dont la majorité immatriculée en Flandre.

    N’est-ce pas l’illustration qu’il faut accélérer en Wallonie les politiques de transition énergétique favorable à une lutte plus efficace contre le réchauffement climatique et aussi pour un air plus propre (notamment dans les centres urbains) ?

    Pourquoi a-t-on toujours du retard sur la Flandre lorsqu’il s’agit de mettre en place une mobilité plus respectueuse de l’environnement et de la santé ?

    En effet, la technologie CNG ne date pas d’hier !

    Pourquoi alors ne disposons-nous pas de plus de stations-service et de véhicules CNG ?
  • Réponse du 19/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le développement d’alternatives aux véhicules utilisant des combustibles fossiles classiques comme l’essence ou le diesel reste une priorité dans le secteur du transport si nous voulons atteindre nos objectifs en termes de lutte contre les changements climatiques et d’amélioration de la qualité de l’air.

    Parmi ces alternatives figurent, en bonne place et à côté des véhicules électriques, le CNG pour les véhicules plus légers et le LNG pour les camions.

    Les objectifs pour l’ensemble des véhicules à carburants alternatifs, tant pour le CNG que pour les véhicules électriques ou ceux utilisant du gaz naturel liquéfié (LNG) ont été fixés dans le cadre régional d’actions conformément à la Directive 2014/94 sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs. Ce plan a été adopté par le Gouvernement wallon en décembre 2016.

    L’offre en véhicules à carburants alternatifs ne cesse de se développer et le nombre de véhicules immatriculés augmente progressivement.
     
    Mais, pour convaincre le citoyen de franchir le cap, il faut également que le réseau d’approvisionnement soit suffisamment développé.
    Ce domaine reste en premier lieu du ressort des opérateurs privés.

    La question du développement du réseau de distribution dans des zones moins bien couvertes par le réseau de distribution en gaz naturel constitue cependant un défi, et ce afin d’éviter de créer des zones non desservies.

    Il est dans ce cas possible de prévoir des installations de stockage et de détente de gaz naturel liquéfié (LNG). Cette question est abordée régulièrement avec les opérateurs.

    Enfin, ceci démontre que les initiatives prises en Wallonie n’ont rien à envier à celles des autres Régions.

    Le projet de décret relatif à la lutte contre les émissions atmosphériques liées à la circulation des véhicules en est également une preuve puisqu’il consigne un programme 2023-2030 d’interdiction progressive de circuler des véhicules diesel suivant leur norme environnementale européenne.

    Ledit décret habilite le Gouvernement et les autorités communales à instaurer des zones de basses émissions qui ne seront accessibles qu’aux véhicules à carburants alternatifs et ceux à moteur essence et diesel présentant les meilleures normes environnementales en termes d'émissions.