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La production de déchets

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1252 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/05/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    53 kg par habitant à Amblève, 210 kg par habitant à la Roche-en-Ardenne, la différence d’ordures ménagères produite par an/par habitant est hallucinante…mais toutes les communes n’ont pas la même façon de calculer. Cela dit, on peut tout de même constater certaines tendances.

    À chaque fois qu’une commune entre dans le système des doubles conteneurs (ordures résiduelles/déchets organiques), on constate que le nombre de déchets produits diminue de moitié.

    Si tout le monde calcule différemment, sera-t-il possible de formuler et d’atteindre un objectif en matière de réduction des quantités de déchets ?

    S’il n’y a pas une harmonisation dans la manière de calculer, tout le monde ne se trouvera-t-il pas des excuses différentes pour justifier leurs chiffres ?

    Monsieur le Ministre appuie-t-il une politique de gestion des déchets (résidentiels) visant à réduire la quantité annuelle à ± 50 kg/habitant/an d’ici 2025 ?

    Est-ce un objectif souhaitable et atteignable ?
  • Réponse du 21/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Des différences de production des ordures ménagères brutes sont effectivement observées en fonction des communes.

    L’enregistrement des données pour calculer la taxe favorisant la collecte sélective de déchets ménagers (qui, pour rappel, sanctionne les communes qui produisent trop de déchets ménagers) est une base unique qui corrige déjà une série de facteurs liés à la typologie communale, comme le nombre d’étudiants, de touristes ou encore de résidences secondaires.

    Nul ne doute aujourd’hui que la mise en place d’une collecte via des conteneurs équipés de puces et d’enregistrement des poids produits entraîne la possibilité de distinguer les gisements provenant des ménages d’autres producteurs comme les écoles, les commerces, les très petites entreprises (TPE), les collectivités ou même les déchets communaux.

    Il est enfin utile de bien distinguer :

    - un objectif de prévention des déchets. Le Plan wallon des déchets ressources propose ainsi 44 mesures afin de réduire le gisement de 29,5 kg/habitant ;
    - un objectif de développement des collectes sélectives (particulièrement les déchets organiques et le P+MC), avec un impact de l’ordre de 60 kg/habitant.