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Le succès rencontré par les nouveaux moyens de transport électriques

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1272 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 05/06/2018
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Selon une enquête menée par le bureau d’études de marché Listen à la demande d’Ethias, les nouveaux engins électriques de déplacement tels que les monocycles, les segways, les hoverboards et les trottinettes électriques connaissent un succès grandissant auprès des Belges. 7 % d’entre eux en possèdent et 91 % des achats de ces nouveaux engins ont été effectués, au cours des trois dernières années.

    Des nouveaux modes de déplacement qui ont la cote, surtout auprès des jeunes. La moyenne d’âge de leurs utilisateurs est de 19 ans. Dans 91% des cas, ces nouveaux moyens de transport sont utilisés comme loisir et dans 9 % des cas pour les déplacements quotidiens.

    Face à cette augmentation de moyens de transports électriques, d’une part, Monsieur le Ministre connaît-il la propension chez nos concitoyens wallons ?

    Combien sont-ils à avoir acquis ce genre de moyens de locomotion ?

    D’autre part, on sait que ces utilisateurs sont davantage fragilisés sur la route, envisage-t-il dès lors de sensibiliser leurs utilisateurs ?

    Quelles sont les mesures qu'il entend mettre en place pour prévenir ces utilisateurs des risques qu’ils peuvent encourir ?

    En matière de sécurité routière, que préconise-t-il ?
  • Réponse du 22/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    À ma connaissance, il n'existe pas d'autre étude qui ait été menée pouvant répondre précisément à la question du nombre d'engins en circulation en Wallonie, voire même en Belgique.
     
    Une étude menée récemment en France (mars 2018 par ODOXA) nous apprend toutefois que 3 % des Français, soit 1,5 million de personnes, utilisent ce type d'engins, et que 17 % (soit 8,5 millions) des Français ont l'intention d'en utiliser. Des chiffres importants sachant que la France, contrairement à la Belgique, n'a pas de cadre légal clair et que ces appareils n'y sont que « tolérés ».

    Ce secteur est en croissance. De nombreux nouveaux modèles apparaissent régulièrement et offrent des perspectives très intéressantes pour l’avenir. La micro mobilité électrique constitue l’une des solutions que nous souhaitons développer pour atteindre les objectifs de la vision FAST.

    À la fois légers, peu polluants, ludiques et relativement rapides, ils constituent de toute évidence une réponse attractive à certains maillons manquants des chaînes de déplacement, en particulier pour les premiers et derniers kilomètres.

    Toutefois, pour ces mêmes raisons, leur utilisation présente certains risques qui ont fait l’objet d’une étude récente et d’un certain nombre de recommandations par VIAS dont il convient de tenir compte.

    J’envisage de soumettre au Gouvernement cet été, via la stratégie régionale de mobilité (SRM), plusieurs propositions pour accroître, encadrer et sécuriser l’utilisation de ces appareils.

    La formation et la sensibilisation seront deux piliers essentiels. Y seront notamment abordés des points fondamentaux tels que la nécessité du casque, la connaissance indispensable du Code de la route et la nécessité de manier correctement l’engin choisi (monter une bordure, descendre d’un trottoir, rouler sur un revêtement de sol hétérogène…).

    L’AWSR a déjà entrepris quelques actions pour sensibiliser les usagers notamment via les réseaux sociaux. Dans les prochains mois, elle prévoit d’ajouter une rubrique sur cette thématique sur son site www.tousconcernés.be et développera une « capsule vidéo » qui permettra de toucher un public jeune.

    Une émission Contacts a été consacrée à cette thématique en 2017 et elle sera à nouveau abordée dans une émission en 2018.