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Les résultats des premières formations en permaculture

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 529 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 05/06/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Le 10 mars dernier, une formation de design en permaculture s’invitait au cœur du programme de la catégorie agronomique de la Haute École de la Province de Liège, une première belge !

    L’objectif de cette formation était de permettre aux participants d’acquérir de nouvelles compétences, nécessaires à leur propre développement et à celui de la communauté. Ils pourront ainsi proposer de nouvelles alternatives à notre société de consommation !

    Une formation qui se déroulait du 10 mars au 27 mai 2018.

    Quel bilan Monsieur le Ministre tire-t-il de cette première belge ?

    Entend-il élargir ce type de formation à l’ensemble du territoire ?

    La permaculture peut-elle faire partie de notre modèle agricole ?

    Le cas échéant, comment en augmenter la pratique ?
  • Réponse du 07/06/2018
    • de COLLIN René
    Ce sujet est de plus en plus abordé en Wallonie.

    La haute école de la Province de Liège a en effet inscrit à son programme cette année une formation de design en permaculture. Il s’agit d’une nouvelle formation de 90 heures.

    Cette formation ne ressort cependant pas de mes compétences, il m’est dès lors difficile d’en tirer des conclusions.

    Néanmoins, la permaculture, dans ses aspects agricoles, horticoles ou maraîchages est un thème qui apparaît dans certains appels à projets, car il répond à une demande d’une partie des agriculteurs, même si elle n’est pas majoritaire.

    Cette thématique a également été abordée lors des campagnes précédentes du « printemps sans pesticide ». L'édition 2018 propose notamment des ateliers de transmission de savoir-faire en permaculture, des visites de jardins sans pesticides, de jardins en permaculture, à destination principalement des citoyens jardiniers cette fois.

    Aujourd’hui, comme l’honorable membre le constate, sans doute stimulées par l’effet de mode, les formations se multiplient et il me semble important pour le secteur agricole que les recherches se poursuivent, afin de prouver la faisabilité économique et agronomique du développement de ce type d’exploitations agricoles.