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Le déploiement des pompes "Compressed natural gas" (CNG)

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1298 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 06/06/2018
    • de MAROY Olivier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    La CREG conclut dans une étude récente que le CNG est le carburant de l’avenir. Il est plus écologique et plus économique que les carburants pétroliers.

    Je rappelle les données : les moteurs CNG émettent environ 75 à 90 % moins de particules fines et d’oxydes d’azote que les moteurs diesel et essence. Le taux de CO2 du moteur CNG est inférieur de l’ordre de 7 à 16 % et est moitié plus silencieux.

    Concernant le portefeuille des utilisateurs, le régulateur du secteur énergétique estime que la différence est d’environ 35 à 75 % moins cher par rapport au diesel et à l’essence, et d’environ 20 % moins cher par rapport à l’électrique.

    Aujourd’hui, la CREG recense seulement 10 000 véhicules en Belgique, essentiellement en Flandre puisque sur les 91 stations-service CNG en Belgique, 76 se trouvent en Flandre, contre 14 en Wallonie et une en Région de Bruxelles-Capitale. 36 nouvelles pompes vont néanmoins bientôt voir le jour (20 en Flandre, 14 en Wallonie et deux à Bruxelles).

    30 stations pour le carburant de l’avenir réparties sur toute notre Région, Monsieur le Ministre ne trouve-t-il pas cela trop peu ?

    Quelles sont les actions en cours issues du Plan Air-Climat-Energie pour déployer les pompes CNG ?

    La CREG précise que la version bio du CNG permet de réduire encore plus les émissions globales de CO2.
    Dispose-t-il d’informations chiffrées par rapport à la version bio du CNG ?

    Cette alternative fait-elle partie de son plan de déploiement ?

    Qu’en est-il des « zones blanches » ?

    Combien recense-t-on de zones blanches ?

    Seront-elles comblées prochainement ?
  • Réponse du 26/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le développement d’alternatives aux véhicules utilisant des combustibles fossiles classiques, comme l’essence ou le diesel, reste une priorité dans le secteur du transport si nous voulons atteindre nos objectifs en termes de lutte contre les changements climatiques et d’amélioration de la qualité de l’air.

    Parmi ces alternatives figurent, en bonne place et à côté des véhicules électriques, le CNG pour les véhicules plus légers et le LNG pour les camions.

    Les objectifs pour l’ensemble des véhicules à carburant alternatif tant pour le CNG que pour les véhicules électriques ou ceux utilisant du gaz naturel liquéfié (LNG) ont été fixés dans le cadre régional d’actions conformément à la Directive 2014/94 sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs. Ce plan a été adopté par le Gouvernement wallon en décembre 2016.

    L’offre en véhicules à carburants alternatifs ne cesse de se développer et le nombre de véhicules immatriculés augmente progressivement.

    Mais, pour convaincre le citoyen à franchir le cap, il faut également que le réseau d’approvisionnement soit suffisamment développé.
    Ce domaine reste en premier lieu du ressort des opérateurs privés.

    La question du développement du réseau de distribution dans des zones moins bien couvertes par le réseau de distribution en gaz naturel constitue cependant un défi, et ce afin d’éviter de créer des zones non desservies.
    Il est dans ce cas possible de prévoir des installations de stockage et de détente de gaz naturel liquéfié (LNG). Cette question est abordée régulièrement avec les opérateurs.

    Le Ministre en charge de l’Energie qui coordonne les travaux en cours relatifs au Plan Air-Climat-Energie sera mieux à même de répondre aux questions concernant celui-ci.