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Les stations de mesure des particules fines

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1300 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 06/06/2018
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Je salue l’engagement de la Région wallonne au sujet de l’installation de stations de mesure des particules fines avec des projets comme Expopesten, la cellule CELINE et l’installation de stations de mesures par l’AWAC. Certes, il est intéressant d’avoir des données à long terme et pas que des résultats pour une période temporaire. Dans ce contexte, il faut se poser la question de la présence d’un plus grand nombre de stations fixes.

    De plus, il faut disposer de données chiffrées scientifiques pour Ostbelgien également. Pour un territoire de 77 000 habitants, il n’existe qu’une seule station ne mesurant que les oxydes d’azote à Eupen. Il n’en est rien pour la mesure de particules fines.

    En 2007, un moniteur mesurant les particules fines y était installé. Monsieur le Ministre avait expliqué que l’environnement direct de la station n’était pas représentatif. Il a été décidé de déplacer la mesure des particules fines à Membach, en dehors de la Communauté germanophone. De plus, l’environnement rural de Membach n’est pas comparable avec la structure et l’environnement urbain d’Eupen.

    En attente d’une station fixe pour mesurer les particules fines à Eupen, prévue début 2019, une initiative privée a installé des stations de mesures à plusieurs endroits de la ville à la mi-mai.

    A-t-il eu connaissance de cette initiative ?

    Son administration a-t-elle été contactée par les responsables de ce projet ?

    Selon quelles conditions cette initiative devait être organisée afin de pouvoir récolter des mesures scientifiques fiables ?

    La station de mesures fixe pour les particules fines prévue à Eupen ne pourrait pas être installée plus tôt ?

    Compte-t-il installer d’autres stations de mesures fixes sur le territoire d’Ostbelgien ?

    La Communauté germanophone, pour son territoire étendu, mérite de disposer d’un spectre complet des particules fines des environnements urbain et rural.
  • Réponse du 26/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Eupen dispose d’une station de mesure de la qualité de l’air ambiant où sont mesurés l’ozone, les oxydes d’azote et le dioxyde de soufre. La mesure des particules fines a dû y être abandonnée en raison de la présence, à proximité de la station, d’une voirie non revêtue. Les poussières mises en suspension lors du passage de véhicules produisaient un tel biais dans la mesure qu’elle rendait cette dernière inexploitable. La mesure des particules fines a donc été déplacée en 2010 vers un nouveau site situé à environ deux kilomètres de là, à Membach.

    L’installation et la gestion d’une nouvelle station de mesure en continu des polluants atmosphériques doivent répondre à certaines conditions en termes d’aménagement et de logistiques. L’implantation d’une nouvelle station à Eupen n’est par conséquent pas à l’ordre du jour.

    La Wallonie n’a pas eu connaissance de l’initiative privée de mesure des particules fines à Eupen.

    L’exploitation de mesures de la qualité de l’air doit répondre aux exigences prescrites par la directive 2008/50/CE et la méthode doit avoir été validée par rapport à la méthode de référence pour être exploitable au sens de la directive, comme le sont les résultats obtenus à chacune des stations du réseau fixe.