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La récupération des matelas

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1305 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 06/06/2018
    • de MAROY Olivier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Monsieur le Ministre a récemment déclaré qu’une partie des 75 millions d’euros de l’enveloppe « économie circulaire » pourrait servir à mettre en place une unité rentable de récupération de la matière première des matelas (mousses, etc.).

    Quels sont les chiffres concernant ce type de déchets ? (tonnage récupéré, nombre d’unités récupérées)

    Quelles sont les possibilités en matière de recyclage de ce type de déchet ?

    Quels projets a-t-il sur la table et permettant de dire qu'il réservera sans doute des budgets pour lancer cette nouvelle filière ?

    Pourrait-il nous dire si ce type de filière existe à l’étranger et plus particulièrement dans nos pays transfrontaliers ?

    N’y a-t-il pas une opportunité pour traiter des déchets provenant de l’étranger ?

    Confirme-t-il cette volonté ?

    Celle-ci va-t-elle se concrétiser ?
    Si oui, dans quelle région et avec quels partenaires ?
  • Réponse du 26/06/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le Plan wallon des déchets-ressources, qui a fait l'objet d'une résolution par le Parlement wallon le 23 mai dernier, analyse les perspectives de développement de cette filière de recyclage des matelas.

    Les matelas peuvent être en latex, purs ou encore à ressorts. Leur provenance est d'origine ménagère, mais également d'autres sources comme les établissements pénitentiaires, maisons de repos, les hôtels ou encore les hôpitaux.

    L'option retenue par le PWDR pour l'organisation d'une filière est de responsabiliser les producteurs, non pas par une obligation de reprise (et donc une organisation de marché unique, centralisée, avec un risque d'utiliser une filière extérieure à la Wallonie), mais bien de participation et donc de financement d'une filière choisie par les détenteurs des matelas.

    De ce qui ressort des études préliminaires (une nouvelle étude vient d'être encore lancée à Bruxelles), le recyclage des métaux et des textiles ne pose pas de problème. C'est moins évident pour les plastiques qui, pour l'instant, auraient seulement une filière de combustible de substitution. Le gisement potentiel à l'horizon 2025 est de 4 400 tonnes de matelas. Il est clair que l'on doit aller vers plus de recyclage encore. Des filières expérimentales existent déjà en Wallonie, que ce soit à Sombreffe ou à Dottignies.