à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
Fin 2017, Monsieur le Ministre a précisé sa volonté de mettre en œuvre une plateforme régionale de mobilité.
Il n'est pas sans savoir qu’il existe des structures locales qui jusqu’ici ont apporté leurs expertises et ont œuvré à apporter des solutions de mobilité en zone rurale.
Lors d’une question sur le sujet, il avait précisé que ces acteurs locaux devaient être les acteurs du nouveau dispositif qu'il souhaite créer.
Alors que dans un premier temps, il avait décidé de stopper les subventions à ces ASBL, il a par la suite accepté de les prolonger de 6 mois.
Où en est-il dans la mise en place de la centrale régionale de mobilité ?
Il annonçait la création de celle-ci pour juin ! Est-ce toujours le cas ?
A-t-il consulté les centrales locales et les différents acteurs de la mobilité en Région wallonne sur le sujet ?
Envisage-t-il de prolonger la subvention des centrales de mobilité locales jusqu’à fin de cette année ?
Réponse du 26/06/2018
de DI ANTONIO Carlo
Ma volonté est de mettre en place une coordination régionale des initiatives de mobilité complémentaires, particulièrement utiles en milieu rural. Cela passe par une mise à disposition d’outils et de solutions performantes, notamment une application informatique pour PC et téléphones portables et une permanence téléphonique, qui orienteront le client vers la solution de mobilité la plus pertinente.
À côté de cela, certaines formules devront être développées - comme le système de recours à un conducteur bénévole défrayé ou l’offre de mobilité proposée par les FlexiTEC - pour compléter l’offre de mobilité là où ce qui existe aujourd’hui ne suffit manifestement pas.
Différentes expériences pilotes ont été menées dans diverses régions rurales wallonnes avec le support financier de la Région.
En ce qui concerne l’organisation future, des discussions ont bien évidemment déjà été organisées et j’ai personnellement rencontré le 18 avril dernier l’ensemble des acteurs de terrain. Ce fut une réunion très constructive au cours de laquelle un groupe de travail a été constitué pour déterminer, cet été, la meilleure manière de coordonner les réalités locales et la stratégie régionale globale.
Ma volonté est d’aboutir pour le deuxième semestre de 2018. La centrale régionale de mobilité s’organisera sous forme d’ASBL et travaillera en concertation avec l’ensemble des autres acteurs de la mobilité.
Un dossier sera présenté au Gouvernement concernant les solutions les plus pertinentes qui seront développées et pérennisées. Elles seront par ailleurs décrites dans le cadre de la Stratégie régionale de mobilité qui va être établie dans la foulée de la vision « FAST » pour la mobilité wallonne à l’horizon 2030. Cette vision prend largement en considération le besoin de mobilité dans les zones rurales.