à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
Ce 29 mars Monsieur le Ministre a lancé, en collaboration avec l’Union professionnelle vétérinaire (UPV), un appel à projets à destination des vétérinaires qui souhaitent constituer des associations de praticiens vétérinaires ruraux.
Cet appel à projets se terminant dans un mois, a-t-il d’ores et déjà attiré de potentielles futures associations ?
Est-il envisagé de reproduire ce type d’initiative à l’avenir ?
Une collaboration avec les universités enseignant la médecine vétérinaire, afin d’encourager de jeunes praticiens à s’installer en milieu rural, a-t-elle été envisagée ?
Réponse du 27/06/2018
de COLLIN René
Les enquêtes menées par l’Union professionnelle vétérinaire (UPV), soutenue par la Région, ont montré que la création d’association était une piste très sérieuse pour améliorer la situation professionnelle et sociale des vétérinaires ruraux et ainsi, continuer à assurer le maillage de nos campagnes et le service performant aux éleveurs wallons.
Un des freins à la création des associations était le manque d’accompagnement et c’est pourquoi l’appel à projet se constitue en un financement d’une part des frais de consultance, divisé en deux phase, la première pour l’étude de faisabilité et la seconde pour la mise en œuvre de la personne morale vétérinaire, entité juridique qui formalise l’association structurée.
Lors d’une première salve en 2017, neuf projets en phase 1 et un projet en phase 2 ont été retenus. Si pour trois projets, la phase 1 a conclu en l’impossibilité de les concrétiser (ce qui n’est pas un échec en soi, juste une analyse externe éclairante), six d’entre eux continuent leurs démarches pour se concrétiser.
Un nouvel appel à projets a en effet été lancé en mars dernier, et il vient de se clôturer : sept nouveaux projets en phase 1 ont été retenus et auront donc la possibilité d’obtenir un subside couvrant 75 % des frais de consultance avec un plafond de 4 000 euros.
D’autre part, par la même occasion, trois projets en phase 2 ont aussi été acceptés. Il s’agit de trois associations qui se sont concrétisées suite à la phase 1 et qui auront donc la possibilité d’obtenir un subside couvrant 50 % des frais de consultance, avec un plafond de 5 000 euros. D’autres projets en phase 2 pourraient encore être acceptés, il n’y a pas d’échéance fixe à leur égard.
On peut estimer que cet appel à projets est une réussite et qu’il sera envisagé de le réitérer à l’avenir.
L’Union professionnelle vétérinaire travaille en parfaite collaboration avec les universités en ce domaine, entre autres en réalisant différentes séances d’information et de sensibilisation sur base des résultats des enquêtes et de l’expérience acquise par le suivi des différents projets.
Des actions spécifiques envers les jeunes praticiens sont actuellement discutées au sein de l’UPV : la constitution d’association est un premier pas, qu’il faut compléter par des mesures spécifiques qui permettront d’y intégrer et d’y fidéliser les jeunes.