L’expérience "Housing First"
- Session : 2017-2018
- Année : 2018
- N° : 363 (2017-2018) 1
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Question écrite du 06/06/2018
- de PECRIAUX Sophie
- à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives
« Ce modèle présente d'excellents résultats. Dans ce cadre, il est évidemment essentiel d'en préserver le principe : un accès non conditionnel et le maintien dans le cadre strict de ce qui relève des principes généraux pour conserver un logement (payer son loyer, maintenir le lieu en bon état, etc.), sans exigences spécifiques. Et par ailleurs, il est essentiel de permettre un accompagnement social humain, dans la durée, par un personnel social bien formé et centré sur la qualité du lien interpersonnel. Cela nécessite donc des moyens financiers pour que personne ne soit obligé de dormir à la rue ».
Ce projet innovant a déjà été primé et mérite certainement d'être poursuivi et de le développer.
Quelle est l'analyse de Madame la Ministre ?
Il s'agit d'une compétence partagée avec son collègue la Ministre Greoli qui m'a renvoyé vers elle concernant notamment la question du financement.
Peut-elle nous donner de plus amples détails en matière de financement et de manière plus transversale un état des lieux actualisé pour ce qui concerne ses compétences ?
Je souhaiterais également avoir un suivi pour les « capteurs de logement », qu'en est-il de la situation ?
Quelles initiatives compte-t-elle prendre et dans quel délai ?
Compte-t-elle allouer des moyens supplémentaires ?
Enfin, quels sont les des moyens d'action mis en place au niveau des sociétés de logement de service public et des agences immobilières sociales pour une meilleure implication dans le développement des projets Housing First ?
Réponse du 14/06/2018
- de DE BUE Valérie
Je soutiens ce dispositif et le co-inance avec la Ministre de l’Action sociale. Ce dispositif relève d’ailleurs principalement des compétences de ma collègue.
Plus précisément, en ma qualité de Ministre du Logement, je finance le « capteur logement ». La tâche de ce capteur est centrée sur la recherche de nouveaux logements et la gestion des logements pris en location, ainsi que sur les relations avec les propriétaires.
Je subventionne actuellement 3trois « capteurs logement », un pour le Relais social de Charleroi, un pour le Relais de Liège et un pour le Relais de Namur, à concurrence de 25 000 euros par capteur. Dans les prochains jours, j’aurai l’occasion d’annoncer le subventionnement d’un quatrième capteur. Il est par ailleurs prévu de continuer l’encouragement du dispositif Housing First en co-inançant un capteur supplémentaire en 2019.
Par ailleurs, l’expérience Housing First ne peut fonctionner efficacement que moyennant une participation active de ses partenaires, notamment dans l’accompagnement des personnes logées.
Mon administration m’indique que même si les capteurs logement recherchent des logements sur le parc locatif privé, comme le font les AIS, chaque opérateur trouve son propre public de propriétaires privés, et la coordination/collaboration se déroule de manière harmonieuse dans chaque Relais.
Pour ce qui est de l’action mise en place avec les sociétés de logement de service publiqc il faut relever que des collaborations existesntdéjà, tout comme avec les AIS. On peut aar exemple noter que quelques personnes se trouvant dans le dispositif Housing First de Charleroi sont logées dans des logements de SLSP La Sambrienne. Une réflexion visant à mener à une collaboration renforcée avec les SLSP est néanmoins en cours.