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Les importants dégâts provoqués par les intempéries du mois de mai

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 123 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 06/06/2018
    • de PREVOT Maxime
    • à BORSUS Willy, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    Fin du mois dernier, plusieurs communes wallonnes ont été touchées par des orages particulièrement violents qui ont vu tomber en quelques heures des trombes d’eau.
    Dans plusieurs quartiers et villages, des coulées de boues et d’eau ont déferlé provoquant d’importants dégâts aux habitations.

    Le Gouvernement a-t-il déjà pris les dispositions afin de pouvoir faire intervenir le fonds des calamités naturelles ?

    Une demande a-t-elle été introduite auprès de l’IRM afin de constater le caractère exceptionnel de ces intempéries ?

    Monsieur le Ministre-Président dispose-t-il déjà d’une estimation sur le nombre de communes touchées ?

    Certaines ont-elles déjà demandé la reconnaissance de la calamité ?

    Il semble qu’à certains endroits, notamment un cas à Crisnée, les aménagements déjà réalisés, en particulier des bassins d’orage, n’ont pas résisté aux intempéries.

    Comment expliquer que les aménagements n’ont pas pu jouer le rôle prévu ?

    Une analyse des causes et des mesures à prendre est-elle envisagée ?
  • Réponse du 28/06/2018
    • de BORSUS Willy
    Pour ce qui est de la reconnaissance de ces intempéries en tant que calamité publique, l’initiative en revient aux communes, qui disposent de 15 jours à dater du lendemain de la survenance du phénomène naturel pour introduire une demande de reconnaissance auprès du Service Régional des Calamités.

    En ce qui concerne les orages violents et la grêle ayant frappé la Wallonie sur la période du 22 au 1er juin 2018, 27 communes ont introduit une demande de reconnaissance comme calamité naturelle.

    Il s’agit des communes de : Binche, Oreye, Boussu, Jurbise, Dour, Antoing, Juprelle, Bastogne, Esneux, Saint-Vith, Seneffe, Soumagne, Ecaussines, Trois-Ponts, Clavier, Vielsalm, Pont-à-Celles, Amel, Rebecq, Herstal, Les Bons Villers, Dalhem, Fleurus, Burg-Reuland, La Louvière, Spa et Crisnée.

    Suivant de très près ce dossier, j’ai sollicité de mon Administration la plus grande célérité dans l’examen des demandes qui seront introduites par les communes afin de pouvoir rapidement proposer la reconnaissance comme calamité publique au Gouvernement wallon et ouvrir la possibilité à une indemnisation bien utile pour les sinistrés.

    Le Service Régional des Calamités va dès lors demander au Centre régional de Crise d’établir un rapport technique circonstancié, basé sur les informations pluviométriques fournies par l’IRM et tout autre constat utile, afin de procéder à la reconnaissance de ces phénomènes.

    Finalement, en ce qui concerne les aménagements préventifs tels que les bassins d’orage, il conviendra en effet d’analyser dans le cadre de l’amélioration continue du Plan PLUIES leur efficacité dans les situations spécifiques. D’une façon générale, le dispositif que j’ai pu examiner sur certains sites est intéressant et efficace. Cette analyse sera confiée au Groupe Transversal Inondation. A cet égard, le Gouvernement a approuvé récemment une nouvelle méthodologie de dimensionnement de ces ouvrages qui permettra d’harmoniser la démarche des différents gestionnaires ou bureau d’études.