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Les investissements liés aux grands barrages wallons

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1346 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 11/06/2018
    • de KNAEPEN Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    La Belgique compte 15 ouvrages répondant à la définition de « grands barrages », c’est-à-dire des ouvrages conçus et destinés à la constitution d’une importante réserve d’eau. Leur but est notamment de produire de l’eau potable, de retenir des crues, de produire de l’hydroélectricité ou de réguler le débit des rivières. Ces 15 ouvrages sont situés en Wallonie.

    Neuf d’entre eux sont à la charge de la DGO2 et de la Direction de l’exploitation des barrages (les 5 de l’Eau d’Heure, Ry de Rome, Nisramont, Vesdre et Gileppe). Les six autres dépendent de la société privée Engie (les trois ouvrages de la pompe-turbinage de Coo, Bütgenbach, Robertville et Vierre).

    Pour les barrages publics, outre l’inspection et le suivi général des infrastructures, 14 millions d’euros ont été investis entre 2009 et 2016 et alloués à des travaux d’entretien extraordinaires ou d’investissement.

    Le prédécesseur de Monsieur le Ministre en charge des Travaux publics annonçait que d’autres projets étaient à l’étude visant la sécurisation, l’équipement ou la rénovation de certains de ces grands barrages.

    Monsieur le Ministre peut-il détailler la nature exacte des projets en cours ?

    Quels sont l’état d’avancement et le calendrier prévu pour chacun de ces dossiers ?

    Quel budget sera alloué à ceux-ci ces prochaines années ?

    Pour quelle ventilation ?

    Certains d’entre eux rencontrent-ils des difficultés ?

    Peut-il faire le point sur ces dossiers ?
  • Réponse du 29/06/2018 | Annexe [PDF]
    • de DI ANTONIO Carlo
    La gestion de la sécurité des grands barrages-réservoirs du Service public de Wallonie constitue une priorité et s’articule sur plusieurs axes.

    D’une part, les ouvrages sont suivis en permanence par du personnel sur site, ainsi que par une instrumentation adaptée à leurs caractéristiques.

    D’autre part, les réserves d’eau font également l’objet d’un suivi particulier, de manière à respecter les objectifs hydrauliques assignés à l’ouvrage, et afin de garantir sa sécurité.

    En complément de ces mesures de suivi, plusieurs aménagements physiques sont aussi prévus de manière à renforcer la sécurité, qu’il s’agisse de la sécurité liée aux accès des sites, ou de la sécurité opérationnelle, active ou passive, des ouvrages.

    La liste des projets les plus significatifs, et impactant directement la sécurité des ouvrages, est reprise en annexe.