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La remise en cause de la gestion de la Forêt de Saint-Michel-Freyr

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 563 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 12/06/2018
    • de MOUYARD Gilles
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    En date du 15 juin 2017, le Gouvernement wallon a donné son accord pour que soit expérimenté un nouveau mode de gestion de la forêt sur une partie conséquente du domaine de Saint-Michel-Freyr.

    Suite à cette décision, le chef de cantonnement du Département de la nature et des forêts, concerné par cette décision de l’exécutif régional, a remis sa démission. En effet, pour ce dernier le fait d’avoir choisi un « privé » pour gérer cette partie de la forêt, remet en cause l’ensemble du travail déjà réalisé par le DNF sur ce territoire.

    Quelle est l’analyse de Monsieur le Ministre de la situation ?

    A-t-il été informé de la démission du chef de cantonnement opérant sur le territoire de la Forêt de Saint-Michel-Freyr ? Dans l’affirmative, pourrait-il faire le point sur les raisons ayant conduit à cette démission ?

    Pourquoi avoir fait le choix de mettre en place un nouveau mode de gestion de la forêt sur une partie conséquente du domaine de Saint-Michel-Freyr, alors que le DNF réalisait un travail exemplaire sur ce territoire ?

    Cette décision de faire appel à un partenaire privé remet-elle en cause le travail déjà réalisé par le DNF ?
  • Réponse du 02/07/2018
    • de COLLIN René
    Contrairement à ce qu'affirme l'honorable membre, le chef de cantonnement de Nassogne n’a pas démissionné, mais a simplement pris la décision de réorienter sa carrière en postulant pour une fonction de responsable des aménagements forestiers, au sein de la direction de Neufchâteau. Cette demande de mutation lui a effectivement été accordée.

    Par ailleurs, pas plus le chef de cantonnement de Nassogne que le Département de la Nature et des Forêts (DNF) de manière générale, ne considère que la mise en place de ce partenariat remet en cause la façon dont ils ont géré le domaine concerné. En effet, la philosophie de ce projet est bien de tirer parti de l’expérience du Département de la Nature et des Forêts en matière de gestion du patrimoine naturel, en poussant un peu plus loin le curseur « renaturation » que cela n’est habituellement demandé à mon administration.

    L’autre grand axe du partenariat est bien constitué de la mise en place d’un tourisme innovant, qualifié de diffus. Il doit reconnaître que cette mission n’est pas explicitement listée parmi celles confiées au DNF.