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Les conseillers en mobilité au sein de la fonction publique wallonne et des unités d'administration publique sous la tutelle de Madame la Ministre

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 435 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 14/06/2018
    • de MAROY Olivier
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Les conseillers en mobilité servent de relais entre une entreprise, une administration, ou tout autre organisme, et les personnes souhaitant s’impliquer dans un processus de mobilité plus respectueuse de l’environnement, et plus vertueuse à de nombreux points de vue. Ces solutions passent par les transports en commun, par la mobilité douce, par les véhicules partagés ou encore le covoiturage.

    Ceux-ci reçoivent une formation spécifique organisée par la Direction de la Planification de la Mobilité du SPW. Un réseau a même été mis en place : le réseau des Conseillers en Mobilité.

    Il n’est pas toujours évident de dire quel est le meilleur moyen de déplacement pour venir au travail. Il y a en réalité autant de solutions que de travailleurs. C’est la raison pour laquelle je suis convaincu que les conseillers en mobilité constituent une véritable solution pour aider nos administrations à améliorer leur mobilité.

    Au niveau des entreprises, on observe une nette multiplication du nombre de « mobility manager ». Les retours sont très positifs. L’accent est néanmoins moins important qu’en Flandre, où toutes les entreprises de plus de 100 travailleurs doivent obligatoirement engager un(e) mobility manager.

    L'administration et les UAP qui se situent dans le champ des compétences de Madame la Ministre font-elles appel à des conseillers en mobilité ?
    Dans la négative (en tout ou en partie), n’estime-t-elle pas utile qu’un mot d’ordre soit donné afin que cela soit le cas de façon généralisée ?

    Dispose-t-elle de données chiffrées concernant les types de transports utilisés par les travailleurs qui se déplacent dans les administrations et les UAP dont elle a la tutelle ?

    Pourrait-elle me donner ces chiffres ?

    Des objectifs en mobilité sont-ils fixés ?

    Lesquels ?
  • Réponse du 04/07/2018
    • de GREOLI Alda
    L’honorable membre a souhaité que soit porté à sa connaissance un bilan de la situation en matière de mobilité des fonctionnaires wallons.

    À cet égard, je l’invite à prendre connaissance de la réponse adressée auprès de son éminent collègue, Monsieur Jean-Paul Wahl, à la question parlementaire du 7 juin 2018.

    Celle-ci fait notamment état des différents moyens de transport utilisés par les fonctionnaires wallons et de la méthode de calcul employée pour réaliser ces statistiques. Les résultats ont été obtenus via une enquête menée par le SPF Mobilité.

    Pour sa parfaite information, le mode principal de déplacement pour l’administration wallonne demeure la voiture pour 57,23 % (dont 1,59 % en covoiturage), suivie par le train avec 16,24 %, les bus, tram, ou métro avec 7,17 %, à pied avec 2,90 % et le vélo avec 2,82 %. D’autres modes de transport étant regroupés sous une appellation générique représentant à 2,75 % des fonctionnaires wallons.

    Pour le surplus, le Secrétariat général a mis en place une cellule mobilité dont les missions visent notamment à mettre en œuvre un certain nombre d’initiatives et actions de sensibilisation à destination de l’ensemble des fonctionnaires wallons, et ce afin d’initier progressivement une transition vers une mobilité plus douce.

    Concernant les UAP, les statistiques font globalement état d’une moindre prise en compte de la mobilité douce pour l’environnement, preuve s’il en est, de l’utilité des conseils de spécialistes en mobilité et de la bonne marche des initiatives de l’administration wallonne. À cet égard, j’inviterai prochainement les UAP à faire appel à l’expertise de conseillers en mobilité et/ou à la cellule mobilité du Secrétariat général.

    Enfin, considérant les objectifs dont il fait référence, l’administration est en attente des résultats de la dernière enquête menée par le SPF Mobilité. Ces derniers, attendus pour la fin 2018, permettront d’analyser en détail les évolutions rencontrées et à l’administration de présenter un rapport de la situation. Cet exercice permettra au Secrétariat général d’établir conjointement avec le Gouvernement les orientations les plus à même de répondre au défi que représente une mobilité plus douce pour l’environnement.