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La pulvérisation de pesticides

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1391 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 15/06/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Suivant le principe de précaution, Monsieur le Ministre veut interdire la pulvérisation de pesticides entre 8h et 16h dans les champs et prairies situés à moins de cinquante mètres des lieux publics comme les écoles.

    Au cabinet du Ministre Collin, on sous-entend que le Ministre de l’Agriculture voudrait bloquer le projet de son collègue.

    Ce sont des propos parus fin avril dans l’Écho.

    Monsieur le Ministre les confirme-t-il ?

    Y a-t-il eu un blocage sur la question qui se serait débloqué par la suite ?

    Quelle est donc la décision définitive prise en la matière par le Gouvernement wallon ?
  • Réponse du 10/07/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le Gouvernement a définitivement adopté le 14 juin 2018 l’arrêté modifiant l’arrêté du 11 juillet 2013 relatif à une application des pesticides compatible avec le développement durable et modifiant le Livre II du Code de l’environnement, contenant le Code de l’eau, et l’arrêté de l’Exécutif régional wallon du 5 novembre 1987 relatif à l’établissement d’un rapport sur l’état de l’environnement wallon.

    Cet arrêté prévoit les mesures suivantes :
    - interdiction de débuter une pulvérisation lorsque la vitesse du vent est supérieure à 20 km/h, soit 3 Beauforts comme c’est le cas en France. En effet, selon les conditions d’application et la météo, de 25 à 75 % des pesticides appliqués se retrouveraient dans l’air. Une fois dans l’air, les pesticides gazeux peuvent être transportés à plus ou moins longue distance ;
    - interdiction de pulvériser à moins de 50 mètres des bords de toute parcelle qui jouxte un site d’établissement (cours de récréation, écoles, internats, crèches et infrastructures d'accueil de l'enfance) durant les heures de fréquentation de celui-ci ;
    - obligation d’utiliser, sur tout le territoire wallon, un matériel d’application qui réduit la dérive de minimum 50 %.