à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
L’agriculture bio est non seulement bonne pour notre santé, mais également pour notre planète. Il n’est toutefois pas rare de voir des légumes, notamment les concombres, emballés individuellement dans des plastiques qui sont connus pour être difficilement biodégradables.
Ne devons-nous pas, à l’instar des sacs plastiques, interdire ce type d’emballage ?
Réponse du 03/07/2018
de DI ANTONIO Carlo
Les modalités d’emballages des denrées alimentaires nécessitent un examen au cas par cas, tenant compte des objectifs de limitation des pertes et du gaspillage alimentaire. L’emballage plastique des concombres est fréquemment justifié pour garantir sa fraîcheur plus longtemps - ce qui peut être nécessaire quand les produits viennent de loin – ou pour séparer les produits bio des produits non bio.
L’interdiction des sacs plastiques à usage unique repose sur une interdiction d’utilisation dans un cadre bien précis, à savoir les commerces de détail de tous types.
Les Régions peuvent agir sur le préemballage au travers de l’accord de coopération interrégional en matière de déchets d’emballages, via l’imposition des plans de prévention aux responsables d’emballages importants, ainsi que via les taux et types de collecte sélective et de recyclage et la tarification différenciée du point vert. La Région peut également promouvoir, et c’est ce qu’elle fait, les circuits courts et les pratiques et commerces « Zéro déchets » dans le cadre desquels les légumes sont commercialisés en vrac.
Par contre, interdire la mise sur le marché de catégories de produits préemballés relève des normes de produits de compétence fédérale.
Enfin, les emballages plastiques des denrées alimentaires devront, à l’horizon 2019, être collectés sélectivement dans le cadre du plan d’élargissement de la collecte sélective de la fraction plastique des emballages ménagers, et ce aux frais des responsables d’emballages.