/

Les moutons sauvages de Torgny

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1399 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 19/06/2018
    • de DENIS Jean-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    C’est dans l’Avenir de ce 11 juin dernier qu’on pouvait lire un article sur un troupeau de moutons retournés à l’état sauvage dans la région de Torgny. Les agriculteurs locaux ont en effet sonné l’alarme, inquiétés par les risques sanitaires et financiers que pouvait constituer le voisinage de cette joyeuse bande d’ovins. Leur avenir est donc grandement incertain, d’autant que les bougres ne se laissent ni approcher ni capturer. Les décisions de placement dans un refuge étant pour l’instant tributaires du stylo de Monsieur le Ministre, nous souhaitons connaître sa position sur la question, ainsi que sur les moyens mis en oeuvre pour leur capture, et ce, avant qu’un fermier dépité ou un chasseur trop zélé ne vienne dispenser un coup de semonce fatal à leur émancipation.

    Une semaine après l’article, où en est la situation ?

    Si la capture n’a pas encore été réalisée, prévoit-il de donner des moyens supplémentaires aux autorités communales pour assurer cette capture de la plus douce des manières ?

    Une fois leur capture effectuée, quelle sera sa décision quant à leur avenir ?
  • Réponse du 10/07/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    L’état de liberté de ces animaux provoquerait effectivement des dégâts aux cultures locales et ces animaux représenteraient un potentiel risque sanitaire dans cette région d’élevage.

    Néanmoins, le bien-être de ces animaux n’est pas pour l’instant directement mis en cause. Ces moutons seraient en liberté depuis plus d’un an et les autorités communales sont à pied d’œuvre pour trouver une technique de capture respectueuse du bien-être animal. Il convient de leur faire confiance pour y parvenir avec l’aide de professionnels.

    Une fois les animaux capturés, les autorités communales pourront désigner un refuge, voire un parc zoologique, pour accueillir les animaux comme le prévoit le dispositif légal relatif aux animaux errants dont le propriétaire n’est pas identifié.