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Les maisons médicales en zone rurale

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 583 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 19/06/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    En Wallonie, la pénurie de médecins est un réel problème. C’est pour cette raison qu’en septembre dernier, Monsieur le Ministre avait lancé un appel à projets visant à aider de jeunes médecins à s’installer à la campagne. Ces projets permettraient la création de 12 logements-tremplins réservés aux assistants en médecine, ainsi qu’aux nouveaux médecins généralistes actifs sur le territoire. De plus, cela permettrait la création de cabinets ruraux d’au moins deux locaux.

    Quels sont les éléments permettant de dire que l’accès au logement est une condition déterminante pour l’installation de médecin en zone rurale ?

    Selon la presse du 8 juin 2018, 32 projets viennent d’être choisis.

    Quels critères ont été déterminants pour le choix des différents projets ?

    Outre la construction de ces cabinets et de ces logements-tremplins, prévoit-il d’autres financements tels que l’achat de matériel pour les cabinets ?

    Au-delà du manque de généralistes, ce sont toutes les professions médicales qui désertent nos zones rurales et il en va de même pour les vétérinaires. Quels sont les échanges avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur le sujet ?

    Envisage-t-il de développer une stratégie commune de réinvestissement des zones rurales par les jeunes diplômés en sciences médicales ?
  • Réponse du 11/07/2018
    • de COLLIN René
    Trente-deux projets déposés par 22 communes ont en effet été approuvés par le Gouvernement wallon en sa séance du 31 mai dernier : 20 projets de cabinets ruraux et 12 dossiers relatifs à la création de logements tremplins.

    Comme indiqué lors de précédentes réponses (notamment à la question écrite n°10 de l’honorable membre), les axes et modalités relatifs à l’appel à projets ont été étudiés et préparés en concertation avec plusieurs acteurs de la santé et du monde rural : associations de terrain, AViQ, cabinet des Ministres Prévot et Greoli, Fondation rurale de Wallonie ou encore Cercles de médecine.

    Les différents critères étaient, pour rappel, détaillés dans la circulaire du 13 septembre 2017 : critères de recevabilité (commune rurale ou semi-rurale et en pénurie de médecins généralistes) et de sélection : degré de pénurie de la commune, concertation locale, agenda de mise en œuvre du projet, adéquation avec les besoins, capacité financière de la commune, communication et mesure mise en œuvre au niveau local pour attirer les assistants et médecins, ou encore capacité de résilience du projet en cas d’échec.

    L’achat de matériel n’est pas prévu dans cet appel à projets : je le renvoie à nouveau vers le texte de la circulaire : les dépenses éligibles se composent des montants nécessaires pour la construction, l’acquisition et/ou la rénovation de biens immeubles, ainsi qu’aux frais d’honoraires.

    Concernant les vétérinaires, nous avons, avec l’Union professionnelle vétérinaire (UPV), identifié qu’une des solutions est le travail en association. À ce titre, nous soutenons à travers un appel à projets l’étude de faisabilité et la constitution d’associations de vétérinaires ruraux. Avec l’UPV, des actions de sensibilisation sont réalisées auprès des étudiants de la Faculté Universitaire de Liège.