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Les familles d’accueil pour les animaux

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1429 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 19/06/2018
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    La presse relatait récemment que la SPA de Charleroi a mis sur pied, il y a quelques semaines, un projet destiné à améliorer le bien-être des animaux qu’elle héberge ; la Société protectrice des animaux travaille ainsi avec des familles d’accueil qui s’occupent des chats et des chiens, chez elles, à leur domicile, avant leur adoption par une tierce personne.

    Un projet qui tombe à pic, à cette période de l’année, car, nous le savons, à l’approche des grandes vacances, les abandons d’animaux augmentent. Aussi pour que le personnel de la SPA soit moins surchargé, ce projet de familles d’accueil pour animaux a vu le jour. Les familles prennent donc en charge l’animal avant qu’il ne soit définitivement adopté et qui permet également à l’animal de se sociabiliser d’autant que certains d’entre eux sont parfois restés enfermés. Certains chiens sont ainsi moins aisément adoptables dans la mesure où l’enferment a eu des répercussions néfastes sur leur comportement.

    On ne peut que saluer cette initiative.

    Bénéficie-t-elle d’un soutien régional ?

    Si l'on constate dans quelques mois qu’elle est un succès, est-il envisageable de l’étendre à d’autres villes wallonnes ?

    Dans ce cas, la Wallonie pourrait-elle jouer un rôle de facilitateur et de promoteur de bonnes pratiques ?
  • Réponse du 10/07/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Beaucoup d’acteurs œuvrent en Wallonie dans un objectif de bien-être animal, sans nécessairement faire l’objet d’un cadre légal. Les familles d’accueil en sont un parfait exemple.

    Dans la pratique, l’administration, d’abord fédérale et ensuite régionale, a développé une tolérance pour que les refuges agréés chargent de telles familles de prendre soin d’un animal.

    Selon cette jurisprudence administrative, les refuges doivent disposer d’un inventaire des familles d’accueil et s’assurer de leur respect des conditions légales en matière de bien-être animal. L’activité de la famille d’accueil est placée sous la responsabilité du refuge.

    Dans ce cadre, les refuges restent en charge de centraliser les dossiers administratifs, de délivrer les contrats d’adoption et de communiquer à l’administration les données relatives au nombre d’animaux accueillis.

    L’objectif, à terme, est de reconnaitre officiellement ces familles d’accueil. Le Code wallon du Bien-être animal permettra d’encadrer leur fonctionnement et les modalités d’intervention avec les différents acteurs, dont les refuges. Il s’agira d’une avancée pour le bien-être animal, et pour l’ensemble du secteur associatif qui est très actif dans ce domaine.