La création d'une application mobile de navigation gratuite d'utilité publique
- Session : 2017-2018
- Année : 2018
- N° : 1435 (2017-2018) 1
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Question écrite du 21/06/2018
- de ARENS Josy
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
Face à des événements tels que des incendies, des accidents de la route, des bouchons, des entraves à la circulation, l’application mobile Waze peut informer rapidement des automobilistes et les services de secours et leur permettre d’échanger rapidement des informations afin d’optimiser leurs réactions (ralentir, prendre d’autres directions,….)
Plusieurs projets pilotes dont deux en France (dans les Bouches du Rhône et dans le Département de la Vienne) ont été sélectionnés afin d’être développés dans ce cadre.
Depuis 2016, l’utilisation de Waze à Montréal est groupée à celle de Bluetooth pour une efficacité conjointe.
Des projets de ce type sont-ils envisagés ou développés en Région wallonne ?
Un budget spécifique leur est-il dédié ?
Monsieur le Ministre en a-t-il déjà évoqué la concrétisation dans le cadre de sa collaboration avec ses interlocuteurs du Gouvernement fédéral ou ses partenaires européens ?
Réponse du 12/07/2018
- de DI ANTONIO Carlo
D’une part, la récolte de données de type FCD (floating car data) ou FMD (floating mobile data) va accroître la connaissance des flux de trafic de manière considérable.
D’autre part, le développement d’une application web et mobile intégrera l’ensemble des services d’information aux usagers, et permettra une communication des évènements en temps réel et même prévisionnel survenant sur le réseau (état trafic, chantiers, incidents...).
Enfin, dans une approche de déploiement pilote de services C-ITS (ITS coopératifs), un projet est en cours de manière à informer l’usager de l’ensemble des évènements liés à son parcours en fonction de la collecte d’informations des véhicules eux-mêmes et d’informations relayées par l’infrastructure au travers du centre de gestion de trafic. L’idée étant d’alerter directement l’usager d’accidents, de ralentissements, d’obstacles ou de chantiers qui ont lieu en aval de son parcours afin de lui permettre d’adapter sa conduite au plus tôt toujours avec l’enjeu d’augmenter la fluidité et la sécurité sur nos routes.
Un équilibre doit cependant voir le jour entre l’administration qui est responsable de la sécurité et de la mobilité sur les voiries et les opérateurs privés toujours plus performants dans les services d’information trafic. Il n’apparaît pas opportun pour l’administration de développer des services de calcul d’itinéraire et de navigation par exemple, mais bien de compléter ces services par les informations de sécurité qu’elle dispose en avant-plan. Des partenariats ou des marchés de services spécifiques de ce type vont progressivement voir le jour.
Le budget alloué au volet comptage du plan ITS est de 5 850 000 euros.
Le budget alloué au volet véhicules connectés est de 1 200 000 euros.
Le budget alloué au volet applications est de 1 640 000 euros.
Le déploiement des services C-ITS (véhicules connectés) s’inscrit dans la plateforme européenne C-Roads dont l’objectif est l’harmonisation des services et l’interopérabilité des déploiements de ces services par les États membres. La Wallonie par l’intermédiaire de la SOFICO est reprise comme état membre à part entière de cette plateforme. Le projet pilote de déploiement (évoqué ci-dessus) fait partie de l’activité de cette plateforme.