à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
« La plus grande étude e-commerce en Belgique », selon ses auteurs, le bureau d’études InSites Consulting, a été présentée à Overijse le 15 juin. Elle a pour objectif d’étudier le comportement d’achat en ligne.
Connaissant l’importance des données fournies par Comeos, utilisées notamment dans le cadre de la réforme du dispositif des implantations commerciales, Monsieur le Ministre a-t-il pu prendre connaissance des différentes données ainsi fournies ?
Que démontrent-elles ?
Quelles sont les tendances de consommation des Wallons ?
Comment entend-il les intégrer dans son plan destiné à l'e-commerce des entreprises wallonnes ?
Quand viendra-t-il avec un plan modifié ?
Réponse du 19/07/2018
de JEHOLET Pierre-Yves
Je tiens à informer qu’il s’agit d’une étude de COMEOS tout à fait indépendante portant sur le comportement d’achat en ligne des consommateurs et donc avant tout destinée aux acteurs qui souhaitent atteindre des clients en ligne. En outre, on peut préciser que les différentes données et tendances de cette étude sont accessibles via le site web de Comeos.
Actuellement, l’e-commerce n’entre pas dans le Schéma régional de Développement commercial (le SRDC). J'indique toutefois que dans le cadre de l’actualisation du SRDC (dont la procédure d’adoption du texte suit son cours), une attention sera accordée aux enjeux et aux perspectives de l’e-commerce pour le commerce en Wallonie. En effet, la régulation et la gestion des surfaces commerciales à développer, ainsi que l’exploitation des opportunités du commerce en ligne, notamment pour les petits commerçants et commerçants indépendants, constituent des points d’attention cruciaux eu égard au développement rapide de l’e-commerce.
Dans le cadre de cette réflexion que nous menons actuellement et en sachant que les études de COMEOS sont des références pour tout acteur dans ce secteur, il est évident qu’il s’agit de données intéressantes dont mon Cabinet n’a pas manqué de prendre connaissance afin d’évaluer l’opportunité de les intégrer dans la réforme.