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La problématique des cellules commerciales vides

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 518 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 02/07/2018
    • de TROTTA Graziana
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation
    Pour réduire la proportion de cellules commerciales vides dans les centres-villes, le Gouvernement a choisi 16 communes (Arlon, Châtelet, Charleroi, Dour, Hannut, Herstal, La Louvière, Liège, Louvain-la-Neuve, Mons, Mouscron, Namur, Sambreville, Seraing, Tournai et Verviers) pour décliner le projet Creashop testé initialement en projet pilote à Liège à partir de novembre 2013.

    Fin 2017, la plupart des communes avaient lancé leur appel à projets.

    Aujourd'hui, quel est l'état d'avancement de ces projets au sein des différentes villes retenues ?

    Combien de commerces estampillés Creashop ont ouvert leurs portes jusqu'à présent ?

    À ce stade, quel bilan peut-on tirer de cette opération ? Le dispositif va-t-il être étendu à d'autres communes et, dans la négative, pourquoi ?

    De manière plus générale, quelles sont les autres mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre la problématique de la désertification commerciale de beaucoup de centres-villes ?
  • Réponse du 20/07/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    En ce qui concerne la mesure Creashop, 15 villes ont organisé 28 jurys au cours desquels 70 dossiers ont été analysés. Quarante-neuf ont été acceptés ce qui représente un taux de validation des projets de 70 %.

    Quatre villes ont d’ores et déjà rentré leur dossier de demande de libération de la deuxième tranche : Arlon, Charleroi, Liège et Namur.

    À ce stade, nous pouvons donc tirer un bilan positif de cette opération. Dans ce cadre et au vu du rythme d’attribution des primes dans les 16 villes participant actuellement au projet, j’ai décidé d’élargir cette action à d’autres communes. J’ai donc donné l’instruction à mon administration de lancer un nouvel appel à projets.

    Concernant la problématique de la désertification commerciale des centres-villes, plusieurs mesures ont été prises par le Gouvernement pour lutter contre cette problématique.

    J’ai, premièrement, créé un cadre légal afin de favoriser l’émergence de magasins éphémères dans les centres-villes par le décret relatif au bail commercial de courte durée qui est entré en vigueur le 1er mai dernier. Ceci permet, avec l’appui de la plateforme urban retail (la plateforme wallonne des magasins éphémères) d’aider les jeunes entrepreneurs à tester leurs concepts et de créer une dynamique nouvelle dans les centres-villes.

    Par ailleurs, j’informe l’honorable membre que le Gouvernement wallon a tout récemment adopté en première lecture mon projet de décret relatif au rétablissement des indemnités compensatoires pour les commerçants lésés par des travaux sur la voirie publique ou le domaine public.

    En outre, j’ai chargé le Syndicat neutre pour indépendants (SNI) de mener une action de professionnalisation et mise en réseau des associations de commerçants. L’objectif de cette action est de professionnaliser ces structures, de communiquer entre eux et vers eux de manière efficiente, d’échanger les bonnes pratiques et d’initier de nouveaux projets dans le monde du commerce. Cette mise en réseau contrera l’isolement de ces représentants et permettra de les informer professionnellement des questions relatives au commerce.