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La dégradation de la N94 à Dréhance

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1509 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 16/07/2018
    • de PUGET André-Pierre
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Sur les hauteurs de Dinant, sur la Nationale 94 entre Anseremme, Dréhance et Celles, à proximité d'un accès à la route Charlemagne, une bande de circulation est inutilisable à cause de l'effondrement de la chaussée.

    La situation dure depuis juin de l'an dernier, un trou de plusieurs mètres que la Région wallonne ne semble pas pressée de reboucher. 

    Cela rend évidemment le site dangereux, d’autant plus qu'il y a peu de place pour une signalisation stable, balayée au moindre coup de vent et au passage de poids lourds.

    En janvier 2018, Isabelle Mariat, journaliste de Matélé publiait un article dans lequel on pouvait lire « qu’à l'heure actuelle, l'étude des sous-sols est enfin quasiment terminée. Les travaux pourraient démarrer au printemps, après les dernières périodes de gel. Les ingénieurs envisagent de réaliser une dalle de béton sur laquelle on pourrait réaménager la chaussée. Le chantier devrait durer un mois. Il faudra donc encore patienter jusqu'à avril ou mai, avec un mot d'ordre, lever le pied ».

    À ce jour, rien n’a bougé.

    Pourquoi ne procède-t-on toujours pas aux réparations nécessaires sur ce site très fréquenté ?
    Qu’est-ce qui bloque ?

    Est-ce dû à des carences en termes humains ? Financiers ?

    N’est-ce pas considéré comme une priorité ?
  • Réponse du 08/08/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le rapport de l’étude géotechnique réalisée sur les lieux a été transmis en mars dernier.

    Le rapport confirme que c’est l’apport d'eau brutal dans un tel contexte géologique et karstique qui a été le déclencheur de la formation de ces dépressions. Limiter les infiltrations d’eau sous la voirie devrait donc garantir la stabilité de la route.
    Pour ce faire, plusieurs actions sont prévues, telles que rebétonner les caniveaux et contrôler toutes les conduites d’eau afin d’exclure tout risque de fuite d’eau.

    Par ailleurs, afin d’éviter tout autre nouveau phénomène karstique, une dalle de béton renforcée est en effet prévue.
    Cette dernière a bien évidemment dû être dimensionnée.
    Les essais géotechniques et le dimensionnement de la réparation sont donc bien achevés.

    La procédure d’attribution du marché public nécessaire continue afin de désigner prochainement un entrepreneur pour effectuer ces réparations.