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Le projet "Housing First"

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 477 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 17/07/2018
    • de MOINNET Isabelle
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Madame la Ministre a récemment lancé en collaboration avec sa collègue Valérie De Bue, Ministre du Logement, le projet « Housing first ». Ce projet est une initiative favorisant la réinsertion sociale en donnant accès au logement à des personnes sans domicile fixe. Cette réinsertion se fait également à l’aide d’un accompagnement ad hoc et personnalisé.

    Ce projet, qui est né à New York, est présent actuellement dans trois grandes villes wallonnes (Liège, Namur et Charleroi). Elle a pris la décision d’étendre celui-ci à la Ville de Mons.

    Des personnes, « les capteurs logement », sont chargées d’effectuer le lien entre les locataires et les propriétaires afin d’assurer le respect du contrat de location et le bon déroulement de la relation.

    Les résultats positifs des trois premières villes amènent donc la Wallonie à étendre le projet à la Ville de Mons. Ce type de projet se réalise via le financement d’un Relais social. Dans le cas de Mons, le Réseau social urbain sera soutenu à hauteur de 145 000 euros par an.

    Des projets sont-ils envisageables dans d’autres villes de Wallonie ?

    Quelles sont les statistiques de « retour à la rue » ou non pour les trois projets existants ?

    Quelles conditions doivent respecter les Relais sociaux afin de bénéficier d’une prolongation des subsides ?
  • Réponse du 24/07/2018
    • de GREOLI Alda
    Les quatre conventions actuelles du projet Housing First prévoient le suivi (social, sanitaire, psychologique et de logement) de 25 personnes au minimum avec un renouvellement de 20 % du nombre de personnes suivies par le dispositif au terme de la période de convention (3 ans à partir de 2016) et ce pour un montant annuel de 120 000 euros par projet Housing First et 25 000 euros pour le projet capteur logement.

    Des projets sont tout à fait envisageables dans d’autres villes de Wallonie qui disposent d’un relais social, pour autant qu’une demande soit introduite et budgétisée.

    Pour le projet de Liège, 90 % des bénéficiaires relogés depuis le début du projet sont toujours en logement.

    Pour le projet de Charleroi, 88 % des bénéficiaires relogés depuis le début du projet sont toujours en logement.

    Pour le projet de Namur, le taux de maintien dans le logement est de 89 %. Les sorties de projets sont liées à un décès, un passage en prison et deux retours en rue (nonobstant les personnes toujours en logement, mais qui se situent sur un autre arrondissement ou ne souhaitant plus d’accompagnement).

    Les conventions pluriannuelles prévoient la possibilité d’une prolongation de celles-ci.