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Les tiques

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 650 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 18/07/2018
    • de GARDIER Charles
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Les balades en forêt peuvent parfois tourner au cauchemar, et ce, à cause d’un petit insecte : la tique. Une simple morsure peut, selon différents paramètres, amener à développer la maladie de Lyme, maladie particulièrement handicapante.

    Connaît-on les zones les plus infectées par les tiques ? Sur base de quels recensements ?

    Quels sont les moyens de prévention aux abords des forêts ?
  • Réponse du 10/08/2018
    • de COLLIN René
    Je me permets de renvoyer l’honorable membre à sa question parlementaire du 26 juin dernier, adressée à mon collègue, Monsieur Carlo Di Antonio, pour ce qui concerne les différentes actions de monitoring, de suivi et de communication concernant cette problématique.

    Pour répondre à ses interrogations sur la répartition des tiques, je l’invite à consulter le site « tiquesnet » qui publie en temps réel les signalements de morsures à l’échelle du pays.

    Il trouvera également sur ce site le rapport pour l’année 2017 sur la répartition des morsures répertoriées. On peut y lire que 58 % des morsures ont été répertoriées en Flandre contre 40 % en Wallonie, le reste à Bruxelles. Ce rapport présente également la répartition par province qui se révèle assez équivalente entre les différentes provinces wallonnes.

    Concernant « les mesures de prévention aux abords des forêts » qu’il soulève dans sa question, il n’en existe pas, pour la simple et bonne raison qu’il n’existe pas encore de moyens de contrôler les populations de tiques ou les maladies dont elles sont potentiellement porteuses. Dès lors, il appartient à tout un chacun de prendre les mesures pour éviter les morsures et, le cas échéant, de réagir de façon adéquate.

    Pour rappel, il convient de :
    - rester au maximum sur les sentiers et éviter de se promener dans les hautes herbes ;
    - porter des vêtements couvrants (manches longues, pantalons, chaussettes, bottes, guêtres) ;
    - enduire les parties non couvertes de la peau d’un produit répulsif contre les tiques ou acariens, et renouveler l’opération à intervalles réguliers ;
    - opérer un « check-up tiques » après toute activité en forêt, lors de la douche par exemple, pour vérifier qu’aucune tique ne soit fixée (surtout les aisselles, les genoux, l’aine, le cuir chevelu).