/

Le tourisme écoresponsable

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 653 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 18/07/2018
    • de LECERF Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Les vacances d’été amènent de nombreux touristes à visiter notre Région. Si pour notre économie, cet afflux est favorable, il n’en va pas de même pour notre environnement. En effet, plusieurs éléments sont impactés par l’activité touristique comme l’eau, l’air, le bruit, les déchets, la mobilité,…

    Afin d’assurer un certain équilibre entre le tourisme économiquement intéressant pour la Wallonie et le respect de l’environnement, principal vecteur de ce tourisme, plusieurs actions sont possibles notamment en exhortant un tourisme « écoresponsable » sur les sites et hébergements touristiques.

    Combien de sites et d’hébergements touristiques sont labellisés « écoresponsables » en Wallonie ?

    Combien de labels écoresponsables pour les sites et hébergements touristiques dénombre-t-on en Wallonie ?

    Comment sont-ils décernés ?
  • Réponse du 06/08/2018
    • de COLLIN René
    Depuis 2015, le Gouvernement wallon soutient le développement de l’écolabel « Clé Verte » en Wallonie : 51 établissements disposent désormais de ce label en Wallonie.

    Treize gîtes ruraux, 11 hôtels, sept auberges de jeunesse, quatre chambres d’hôtes, quatre gîtes à la ferme, trois villages de vacances, deux attractions, un gîte-tourisme social, un camping, un lieu d’événement et un festival.

    Créé en 1994 au Danemark, l’écolabel international « Clé Verte » récompense et valorise les gestionnaires d’hébergements touristiques, de centres de conférences et d’attractions pour leurs démarches et leurs performances en matière de respect de l’environnement. Au niveau international c’est la Fondation pour l’éducation à l’environnement (la FEE) qui coordonne le label. En Wallonie, c’est la Fédération Inter-Environnement Wallonie (IEW) qui, depuis 2010, assure la mise en œuvre du processus de labellisation.

    Pour obtenir le label, les candidats doivent répondre à une série d’exigences telles que le suivi des consommations, l’utilisation d’énergie renouvelable, de produits d’entretien et de consommables écologiques, d’une mobilité et d’une alimentation plus durables, d’une gestion attentive de l’eau, du tri des déchets, et cetera. Les candidats s’engagent par ailleurs à promouvoir les activités nature et les écogestes auprès de leurs clients. Le label « Clé Verte » est octroyé annuellement à l'issue d'une procédure stricte comprenant une visite de contrôle indépendante sur site et une évaluation par un jury indépendant. Les critères sont établis internationalement et réévalués tous les quatre ans pour s'adapter au mieux aux exigences environnementales.

    Pour permettre à toutes les structures, y compris les plus petites, d’accéder à ce label, l’intervention de la Wallonie (via une subvention) se révèle indispensable, d’abord, pour réduire sensiblement le coût à charge de l’opérateur, ensuite pour amplifier la promotion du label « Clé Verte ». Enfin pour assurer un accompagnement adéquat des candidats pris en charge par IEW.

    Les trois piliers du développement durable sont par ailleurs pris en compte dans les priorités de développement du Commissariat général au tourisme. Celui-ci est valorisé via le programme « Wallonie Destination Qualité », via la démarche « Tourisme pour tous » ou encore au travers du vélotourisme et de son label « Bienvenue vélo ». À cela, on peut ajouter la valorisation du tourisme rural via les programmes européens ou encore la valorisation des massifs forestiers via les équipements mis sur pied afin d’aménager les forêts et de développer de nouveaux produits.

    Les parcs naturels organisent par ailleurs toute une série d’activités touristiques : mobilité douce, produits du terroir, accessibilité aux personnes à besoins spécifiques, et cetera. Ils réfléchissent par ailleurs à la possibilité de s’inscrire dans la Charte européenne du tourisme durable dans les espaces protégés.