/

Les dégradations aux bâtiments publics de la Région wallonne

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 473 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 18/07/2018
    • de MOUYARD Gilles
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Régulièrement les bâtiments publics font les frais de vandalisme. De tels désagréments deviennent un vrai sujet d’inquiétude pour les membres du Service public de Wallonie.

    Mais de tels actes de vandalisme pourraient avoir des conséquences plus graves sur le fonctionnement des sites qui sont propriété de la Région wallonne.

    Quelle est l'analyse de Madame la Ministre de la situation ?

    Pourrait-elle faire le point sur les dégradations qui sont faites aux bâtiments publics appartenant à la Région wallonne ?

    Des plaintes ont-elles été déposées contre ces actes de vandalisme ?
    Dans l’affirmative ou la négative pourrait-elle justifier sa réponse ?

    Quels sont les moyens mis en place pour lutter contre ce vandalisme ?

    Que représente le coût du vandalisme pour dix dernières années ?
  • Réponse du 03/08/2018
    • de GREOLI Alda
    Je souhaite tout d’abord spécifier que ma réponse concerne uniquement les 200 bâtiments administratifs actuellement gérés par le Département de la gestion immobilière de la Direction générale transversale, lesquels relèvent de mes attributions.

    À cet effet, les statistiques y relatives font état de 62 tentatives ou actes de vandalisme ces 10 dernières années. Ceux-ci font systématiquement l’objet, d’une part, d’un dépôt de plainte auprès des services de police et, d’autre part, d’une déclaration de sinistre auprès d’une compagnie d’assurance.

    En ce qui concerne les moyens mis en place pour lutter contre de tels actes, ceux-ci sont évalués au cas par cas en fonction du type de problème rencontré. Que ce soit l’installation de caméras de surveillance ou bien encore de grillages autour des fenêtres ou des conteneurs de déchets, cela ne constitue qu’un moyen somme toute direct de s’en prémunir, mais selon moi, l’enjeu est également ailleurs.

    Enfin, concernant le coût rencontré, les statistiques en ma possession font état depuis 2014 d’un coût d’environ 33 000 euros pour la réparation des préjudices rencontrés.