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Le classement par l'UNESCO des sites de mémoires 14-18

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 671 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 06/08/2018
    • de POTIGNY Patricia
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Déposée par la France, la Flandre et la Wallonie, la candidature visant le classement des 139 lieux de mémoire propres à la Première Guerre mondiale a - pour l’instant - été écartée par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Un délai de réflexion a ainsi été souhaité par le Comité, lequel souhaite obtenir des éclaircissements sur certains points avant de se positionner définitivement en 2021…

    Dans une interview, Monsieur le Ministre a fait part de son incompréhension quant à la « non-décision » du Comité qui laisse les pays dépositaires dans la perplexité face à une attitude peu ordinaire.

    Des nouvelles démarches doivent-elles être réalisées ? Le dossier de candidature doit-il être amendé ? Qu’en est-il de la procédure ?

    En sait-il un peu plus quant aux motivations qui ont amené le Comité à ajourner ce dossier franco-belge ?

    Les arguments avancés n’ont-ils pas convaincu ? Où le bât blesse-t-il ?

    Est-ce en raison du fait que ces sites sont liés à un conflit au « passé proche » ? Que sait-on du groupe d’experts chargés de se pencher sur cette épineuse question ?
  • Réponse du 30/08/2018
    • de COLLIN René
    Présenté le 30 juin dernier à Dubaï lors de la 42e session du Comité du Patrimoine mondial (CoPaM), le dossier « Sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale » a fait l’objet d’une décision d’ajournement par le CoPaM qui a souhaité désigner un groupe d’experts pour l’aider dans sa décision. Le CoPaM n’a pas émis plus de précision sur la qualité des experts et le mandat qui leur serait confié.

    Il nous revient que le débat porte notamment sur la pertinence de célébrer des sites qui commémorent des aspects de guerres et de conflits. La question des candidatures de sites liés à des conflits récents est ou sera récurrente dans un avenir proche. D’autres sites pourraient créer la polémique. Le CoPaM semble à la recherche d’une approche générale et globale de ce type de candidatures.

    En ce qui concerne les démarches à réaliser, elles se situent à deux niveaux. D’une part, au niveau de l’UNESCO, car le suivi de la décision du CoPaM pose diverses questions en matière de calendrier et de procédure. D’autre part, une concertation avec nos partenaires flamands et français s’impose quant à la suite à donner à ce projet. L’automne sera propice à ces discussions.