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Les embouteillages

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1597 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/08/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le nombre de chantiers est impressionnant, plus de 130 km de travaux !

    Le plan de la rénovation du réseau wallon s’étale sur dix ans (de 2010 à 2020), pour un montant total de 2 milliards d’euros.
    La directrice du centre Perex assure que tout est fait pour minimiser l’impact sur les usagers mais qu’il s’agit de travaux de grande ampleur. Par ailleurs tous les ans le trafic augmente de 1%.
    De janvier à mars, le centre a dénombré 23.551 km de gros ralentissements (ou bouchons) sur les mille et quelques kilomètres dont son service est responsable. Mais ces ralentissements ne sont pas tous dus aux chantiers (il y a eu notamment : 284 accidents, 251 objets sur la route, 47 pannes de camions, 6 véhicules en feu...).
    Voilà le tableau pour le premier trimestre 2018.

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre de dresser le tableau du second trimestre 2018 ?
    A-t-il estimé ce que les embouteillages « coûtent » en heure de travail perdues (par exemple pour les chauffeurs de poids lourds dont les trajets font exploser toute planification d’horaires)?
  • Réponse du 20/09/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Pour le second trimestre 2018, le centre d'exploitation du réseau (auto)routier PEREX a géré 749 accidents, 822 objets sur chaussée, 56 conducteurs fantômes, 34 véhicules en feu.

    Personne n'aime les chantiers, mais ils sont un mal (temporaire) pour un mieux (durable).

    Sous mon impulsion, la volonté de l’administration des routes et de la SOFICO est d’organiser les chantiers, depuis l’entretien courant jusqu’aux investissements lourds, en limitant l’impact sur la mobilité.

    Parmi les possibilités d'organisation de chantiers régulièrement envisagées et mise en œuvre, on peut citer le travail de nuit ou en dehors des heures classiques de travail, le travail 7 jours sur 7, la fermeture complète d'un tronçon autoroutier, la gestion du chantier avec des primes à l'avancement si les travaux se terminent en avance, etc.

    La fermeture complète d'un tronçon autoroutier pendant une période de moindre affluence, telle que les vacances scolaires ou lors d'un long week-end est une solution efficace, à condition qu’un itinéraire de déviation de capacité équivalente soit possible, afin d’éviter d’engorger le réseau secondaire. Il importe également que cette fermeture permette un gain substantiel au niveau du délai d’exécution du chantier.
    Des exemples récents dans la région montoise peuvent être cités durant les vacances scolaires de Pâques et pendant les 4 jours du week-end de l’Ascension.

    On le sait trop peu, mais chaque nuit et chaque week-end, on travaille quelque part sur les autoroutes et les principales voiries régionales.

    Même s’ils engendrent un surcoût de l’ordre de 20 %, les travaux de nuit sont généralement privilégiés pour certaines opérations spécifiques sur les axes à très forte densité de trafic, avec un impact important en cas de restriction du nombre de bandes. L’exemple du tunnel de Cointe de la liaison E25-E40 à Liège en est un témoin, avec 4 nuits consécutives de fermeture trimestrielle consacrées aux travaux d’entretien et de réfection, et ce depuis son ouverture en l’an 2000.

    Pour information, un guide intitulé « Prise en compte de la sécurité, de la mobilité et de la communication lors de la préparation et du suivi des chantiers routiers » est utilisé en interne depuis mai 2014. Par ailleurs, des réunions de coordination de chantiers ont lieu entre services de l'administration des routes.