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Les réserves d'eau potable

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1599 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/08/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    « Il reste à vue de nez une réserve de 150 jours, ce qui n’est pas mal pour la période. Au sein de la SWDE, nous n’avons reçu aucun message ni motif pour diminuer le volume de captage de l’eau. Si le niveau était plus critique nous devrions alors baisser ce volume de captage ».
    Les habitants de la région de Verviers peuvent continuer à boire de l’eau du robinet, prendre leur douche, arroser le jardin, laver la voiture, etc. il n’y a aucune restriction. Il faut tout de même faire tout cela avec un certain bon sens.

    En Flandre, rappelons que des mesures de restriction ont été prises fin juillet (interdiction d’arroser sa pelouse, de remplir sa piscine, de laver sa voiture, etc.) afin d’éviter un gaspillage de l’eau potable.

    Est-ce que l’on doit en déduire qu’aucune mesure d’économie d’eau potable n’a dû être imposée en Wallonie ? Est-ce la bonne attitude à prendre, même si les réserves ne sont pas épuisées ?
    N’est-ce pas un moment propice à la conscientisation de la population par rapport à  « l’or bleu » ?
  • Réponse du 19/09/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le suivi de l’évolution des réserves en eau et de la distribution fait en permanence l’objet d’une attention particulière.

    Dès lors que des situations inhabituelles surviennent, des réponses adéquates sont apportées. C’est ainsi que, tout comme en 2017, la cellule « sécheresse » a été activée par le Centre régional de crise de Wallonie en juin 2018.
    Cette cellule rassemble des représentants concernés par la sécheresse dont notamment les services concernés du Service public de Wallonie (direction des cours d’eau non navigables, des eaux souterraines, des eaux de surface, de l’exploitation des barrages, département de la nature et des forêts, département de l’agriculture…), les organismes en charge de la production et de la distribution d’eau potable et le secteur de l’énergie, et les représentants des Ministres concernés.

    Cette cellule s’est réunie de manière régulière tout l’été et se réunira encore le 19 septembre.
    Cette cellule permet d’adopter la meilleure attitude en tenant compte des avis de tous les experts et acteurs concernés par la sécheresse.

    Les médias ont largement relayé les messages de sensibilisation à l’utilisation rationnelle de l’eau pendant tout l’été. Toutefois, la conscientisation de la population à l’eau en tant que ressource ne doit pas se limiter à la période estivale.

    Contrairement à la Flandre, la très grande majorité de l’eau potable en Wallonie est issue des réserves souterraines et est moins directement impactée par un phénomène de sécheresse. Il est donc normal que les mesures prises soient différentes.
    La dernière recharge hivernale (hiver 2017-2018) ayant été globalement bonne, les problèmes connus ponctuellement cet été ont plus concerné la distribution que la production d’eau. La consommation fortement accrue en raison de la canicule a engendré localement des difficultés par rapport à la capacité du réseau.

    Pour éviter toute rupture d’approvisionnement, des mesures de restriction d’usage de l’eau ont donc été décidées dans les communes où cela se justifiait, à savoir une dizaine de communes.