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La diminution du budget affecté au réseau de la surveillance de la faune sauvage

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 694 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/08/2018
    • de BROGNIEZ Laetitia
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Le réseau de surveillance de la faune sauvage a été créé en septembre 2001. Son premier objectif était de recenser les maladies présentes chez les cervidés. Ensuite, celui-ci s’est étendu à la surveillance des suidés, léporidés et aux oiseaux sauvages.
    Ce réseau est financé par la Région wallonne et mis en œuvre par la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Liège.

    Lors des discussions budgétaires, j’ai constaté que le budget qui y est affecté avait diminué de manière importante.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il cette diminution ? Quelles en sont les raisons ? La peste porcine africaine étant aux portes de l’Europe, des moyens supplémentaires  ne devraient-ils pas être prévus?
  • Réponse du 20/09/2018
    • de COLLIN René
    Le réseau de surveillance sanitaire de la faune sauvage n’a pas connu de modification récente dans son financement. Le budget qui y est affecté par le Département de l’Étude du milieu naturel et agricole (DEMNA) est passé de 335.000 euros en 2013, à 300.000 euros en 2014, puis 275.000 euros en 2015. Depuis 2016, le montant a été fixé à 285.000 euros et n’a plus évolué.

    En 2018, l’intention est de financer ce réseau à hauteur de 300.000 euros, ce qui permettra de maintenir l’équipe en place et de financer une partie du suivi de la grippe aviaire. Le suivi de cette dernière maladie a en effet été transféré du Fédéral vers les Régions en 2018. Le Département de la Nature et des Forêts (DNF) consacre à cette thématique un budget de 54.000 euros pour une collaboration avec SCIENSANO et l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

    En ce qui concerne le suivi de la peste porcine africaine, la crise que nous traversons fait la preuve que le dispositif qui avait été élaboré depuis plusieurs mois déjà par le DNF pour le suivi de la peste porcine classique répond aux besoins.

    Il est bien possible qu’en fonction des besoins, d’autres décisions soient prises afin d’éviter la propagation de la peste porcine africaine et sa transmission aux porcs d’élevage.