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Les bus hybrides du TEC

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1607 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/08/2018
    • de MOUYARD Gilles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le 16 janvier dernier, le TEC a introduit les 11 premiers bus hybrides « zéro émission » à Namur. En un an, leur mise en circulation a permis d’économiser 90 000 litres de carburant et de réduire de 240 tonnes les émissions de CO2.

    Cependant, il apparait aujourd’hui que plusieurs de ces bus rencontreraient des problèmes techniques auxquels même le fournisseur ne peut répondre.

    Quelle analyse Monsieur le Ministre fait-il de la situation ? Confirme-t-il le fait que plusieurs bus hybrides sont aujourd’hui à l’arrêt ? Quel est le nombre de bus à l’arrêt ? Quels sont les causes de cette mise à l’arrêt ? Est-il exact que le fournisseur ne parvient à réparer les véhicules? A qui incombera le paiement de la facture des réparations ? Ce montant a-t-il déjà été budgétisé ?
  • Réponse du 20/09/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Les pannes qui ont été observées sur les véhicules namurois sont de deux types.

    Un comportement anormal du système de climatisation par forte chaleur. Dans le cadre de l’utilisation de ces véhicules, le TEC avait décidé de forcer la traversée de la « corbeille » namuroise en électrique. Certains de ces véhicules ne peuvent pas encore être affectés sur des lignes équipées de recharge. Lorsque les batteries sont vides, l’air conditionné ne fonctionne plus et toute l’énergie est utilisée pour la traction. Ce phénomène a été considéré comme une panne immobilisante, car le véhicule devient alors très inconfortable pour la clientèle et le chauffeur. Ce problème a été résolu rapidement en s’assurant que la zone zéro émission n’était demandée que si le véhicule avait eu la possibilité de recharger ses batteries. Plus aucun bus n’est actuellement immobilisé pour cette raison.

    Une autre panne a touché un composant de gestion des batteries. Le constructeur a identifié rapidement le composant concerné, mais des analyses plus poussées ont dû être entreprises afin de déterminer le mode de défaillance. En effet, tous les essais réalisés sur le composant démontraient qu’il fonctionnait correctement tandis que son fonctionnement sur le véhicule entrainait des pannes. Une première action corrective temporaire a été prise par le fournisseur afin de remettre les véhicules en service. L’action corrective permanente est en cours de validation afin de s’assurer de sa pérennité. 10 % des bus sont encore actuellement immobilisés pour ce problème spécifique lié à la technologie.

    Toutes les pannes imputables aux constructeurs sont couvertes par une garantie de 8 ans. De plus, le groupe TEC a pris la précaution de prévoir une garantie de 16 ans (durée de vie du véhicule) pour tous les composants de la batterie. Les frais de ces réparations sont donc à charge de l’adjudicataire.