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Le projet "Rawfill"

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1616 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/08/2018
    • de MOUYARD Gilles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le projet Rawfill rassemble huit partenaires européens issus de Belgique, de France, d’Allemagne et du Royaume Uni, qui poursuit l’objectif de faire « des dépotoirs d’hier les mines de demain ».

    On dénombre aujourd’hui plus de 100 000 décharges dans les seuls pays du Nord-Ouest de l’Europe. La Belgique en compte environ 6000.

    Si tous les sites ne pourront pas être exploités, plusieurs dizaines de décharges wallonnes pourraient se révéler intéressantes, estime la SPAQuE. Récupérer les ressources qu’elles renferment permettrait de réduire la lourde facture inhérente à la réhabilitation de ces terrains.

    Le projet Rawfill poursuit notamment l’objectif d’établir un inventaire des décharges et une classification en fonction de leur potentiel dans la perspective d’une éventuelle exploitation dans le futur.

    Quelle analyse Monsieur le Ministre fait-il de la situation ? Peut-il présenter de manière succincte le projet Rawfill et faire le point sur l’avancée de ce projet ? De quelle manière la Wallonie est-elle partie prenante à ce projet ?

    Un inventaire des décharges en Wallonie existe-t-il ? Dans l’affirmative peut-il me le communiquer ? Dans la négative comment explique-t-il cette situation ?
  • Réponse du 19/09/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le projet « Rawfill » a été largement présenté dans la réponse à la question écrite N° 1459 de Mme Trotta en juillet dernier.

    D’une manière générale, le « Landfill Mining » consiste en une nouvelle approche de gestion de nos anciennes décharges. Le but est d’identifier quelles sont les barrières législatives, quels sont les freins au développement futur des projets de « landfill mining », quelle est la meilleure manière de caractériser les décharges, de valoriser les matériaux enfouis.

    En d’autres termes, la Wallonie se veut à la pointe de la recherche en participant activement au projet « Rawfill ». Il faut toutefois attendre les premiers résultats concrets afin de pouvoir cadrer au mieux l’éventuelle application de la démarche à d’autres décharges. À ce jour aucun calendrier n’est donc fixé.

    La SPAQυE, au travers de sa mission d’inventaire, inventorie les anciennes décharges en respectant un processus de validation des données collectées.

    Dès lors que ces anciennes décharges sont susceptibles d’avoir un impact sur les sols en place, ces données seront versées dans la banque de données de l’état des sols (BDES) via un protocole d’accord établi entre la SPAQuE et l’administration selon les dispositions de l’arrêté relatif à la gestion et l’assainissement des sols. Cet arrêté a été adopté en première lecture par le Gouvernement wallon.