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L'interdiction de la circulation des kayaks sur les cours d'eau wallons

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 705 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 04/09/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Le 6 août dernier s’est tenue une réunion de crise portant sur la sécheresse en Wallonie. À cette occasion, le Ministre de l’Environnement a pris la décision d’interdire la circulation des kayaks sur les cours d’eau wallons.

    En effet, en raison de la baisse du niveau des cours d’eau, il était devenu difficile de pratiquer ce sport sans racler le sol à de nombreux endroits.

    Monsieur le Ministre a-t-il prévu des compensations pour le secteur touché par l’interdiction ?

    À combien estime-t-il les pertes liées à l’interdiction pour les exploitants de kayaks en Wallonie ?

    A-t-il eu des échanges avec le Ministre de l'Environnement à ce sujet ?
  • Réponse du 28/09/2018
    • de COLLIN René
    Les conditions climatiques particulièrement exceptionnelles de cet été ont eu globalement un impact positif sur l’activité touristique.

    En effet, le Commissariat général au tourisme (CGT), et plus particulièrement l’Observatoire du tourisme wallon, qui ont publié le bilan des vacances d’été 2018, relèvent que, pour 78 % des répondants, la météo a été bénéfique pour leur fréquentation.

    Selon les répondants au bilan de l’été, la pratique du kayak a été bonne en juillet grâce à l’excellente météo, mais aussi grâce à des événements organisés aux alentours des exploitations.

    Par contre, on constate que le mois d’août 2018 a été moins bénéfique pour les sociétés de kayaks, notamment à cause de la fermeture des cours d’eau. En effet, l’arrêté du Gouvernement wallon du 19 mars 2009 réglemente la circulation sur et dans les cours d'eau, sur base de périodes de temps et de limites de débit.

    Ces interdictions de circulation sur les cours d’eau sont nécessaires pour la préservation des écosystèmes dépendant du milieu aquatique, mais aussi afin de veiller à la sécurité des usagers qui pratiquent ce hobby.

    Concernant des données chiffrées sur les pertes financières, le CGT n’en dispose pas dès lors que ces sociétés sont privées. De même, il n’est pas prévu de compensation du fait des aléas climatiques auxquels elles sont confrontées.