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Les stations d'épuration dans les villages

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1626 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 04/09/2018
    • de DAELE Matthieu
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Dans sa réponse à la question écrite n°1545 concernant l'épuration dans les villages, Monsieur le Ministre précise que : "400 villages ou hameaux doivent encore être épurés en Wallonie et donc être équipés d’une station d’épuration ou à tout le moins d’un traitement approprié permettant d’atteindre ou de maintenir le bon état des masses d’eau et de supprimer toute pollution à l’échelle locale".

    Peut-il me donner la liste de ces 400 villages ?
  • Réponse du 24/09/2018 | Annexe [PDF]
    • de DI ANTONIO Carlo
    Depuis le 1er janvier 2000, correspondant à la date de la mise en place de la Société publique de gestion de l’eau (SPGE), le taux d’équipement en stations d’épuration collective est passé de 37 % à 91,9 % au 1er septembre 2018.

    Dans le même temps, le parc des stations d’épuration est passé de 253 à 433 dont 11 situées hors Wallonie, mais épurant des eaux usées issues de notre Région.

    En tout, et en 18 ans d’existence, la SPGE a investi pour la protection des captages et l’assainissement des eaux urbaines résiduaires près de 4 milliards d’euros, dont 2,7 milliards pour des ouvrages d’épuration et la mise en place de collecteurs.

    Il reste aujourd’hui 450 stations d’épuration ou traitement approprié à mettre en place afin d’épurer +/- 500 localités, villages ou hameaux de moins de 2 000 habitants dépourvus de tout ouvrage de traitement de leurs eaux usées. Cela représente 300 000 équivalents-habitants (EH) en termes de capacité nominale sur un total de plus de 4 500 000 EH.

    En annexe est reprise la liste de ces stations d’épuration ou traitement approprié restant à mettre en place en se basant sur les schémas des plans d’assainissement par sous-bassin hydrographique (PASH).

    Cette liste reprend : le nom de l’ouvrage et son code d’identification, le nom de la commune d’implantation de l’ouvrage, l’organisme d’assainissement agréé (OAA) compétent, la capacité nominale de l’ouvrage (sujet à modification/mise à jour).