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Les ouvrages d'art en Wallonie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1627 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 05/09/2018
    • de DESQUESNES François
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    De par son relief vallonné, la Wallonie est parsemée d’ouvrages d’art permettant le déploiement de son réseau routier. Les 5 000 ponts existants datent, pour la majorité, d’une quarantaine d’années et arrivent donc à la moitié de leur vie, estimée à 80 ans. Le SPW effectue un monitoring constant de l’ensemble de ces ponts et ils sont ensuite classés de A à F en fonction de leur état.

    On le sait, les structures souffrent des infiltrations d’eau, des conditions climatiques, de l’importance du trafic ou encore de l’impact des points de jonction, les joints entre les sections du sol et celles des tabliers constituent un point important de friction.

    Sous le prédécesseur de Monsieur le Ministre, le Ministre Prévot, un budget de 46 millions a été dégagé dans le cadre du Plan infrastructures afin de réaliser des réparations sur 16 ponts. Monsieur le Ministre a, par ailleurs, indiqué, suite aux tragiques événements de Gênes, que le futur Plan infrastructures 2020-2024 poursuivrait, voire amplifierait, les efforts dédiés à l’entretien des ponts.

    Son prédécesseur indiquait en février 2016 que 41 ponts nécessitaient une réparation en priorité. Peut-il faire le point sur les travaux concernant ces ponts ?

    Dans le cadre du futur Plan infrastructures 2020-2024, une réflexion sera-t-elle menée sur le remplacement progressif des ouvrages d’art afin d’éviter de devoir en remplacer un grand nombre dans un laps de temps très court lorsque ceux-ci arriveront en fin de vie ?

    Pour ce qui concerne le choix des techniques de joints entre les sections, des évaluations sont-elles réalisées ?

    Il semblerait qu’à l’étranger d’autres choix plus efficaces et durables sont réalisés. Une comparaison entre nos techniques et les techniques étrangères est-elle réalisée ?
    Le cas échéant, quelles en sont les conclusions et recommandations ?
  • Réponse du 24/09/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    J’invite l’honorable membre à consulter la réponse aux questions écrites n°1595 et 1602 posées sur le même sujet.