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Le harcèlement sexuel lors des festivals wallons

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 494 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 05/09/2018
    • de DUFRANE Anthony
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Un récent sondage mené par « DEDICATEL » a révélé que les festivals sont un moment propice aux harcèlements et violences sexuelles.

    Foule, proximité, consommations, aucun festival n’est épargné.

    Malheureusement, face à ce phénomène, trop nombreux sont encore celles et ceux qui optent pour la solution de repli. Le sondage montre bien que, dans la plupart des cas, victimes et témoins n’osent ou ne savent pas comment agir.

    Quelles sont les mesures destinées à lutter contre ce phénomène trop présent ?

    Une campagne de sensibilisation, en relation avec les organisateurs est-elle mise en place lors des festivals ?

    Une aide ou un accompagnement pour les victimes est-il présent sur les lieux ?
  • Réponse du 24/09/2018
    • de GREOLI Alda
    Malheureusement le harcèlement et la violence sexuelle restent une problématique présente partout, y compris dans les festivals. D’après l’enquête sur le sexisme réalisée avec le soutien de la Wallonie par JUMP en 2016, plus de 9 Wallonnes sur 10 disent avoir été confrontées à des comportements sexistes en rue ou dans les transports en commun (96 %), dans l’espace public de façon plus générale (95 %), mais aussi au travail (92 %).

    La Wallonie soutient plusieurs associations qui mènent des actions de sensibilisation sur cette thématique auprès du grand public :
    - l’asbl Touche pas à ma pote qui réalise des animations dans les écoles et auprès de professionnels et qui a développé une application avec laquelle les utilisateurs peuvent alerter et témoigner lorsqu’ils sont victimes ou témoins d’une agression physique ou verbale sexiste. Une fois géolocalisée et décrite, l’alerte est envoyée aux potes à proximité ;
    - l’asbl JUMP qui a récemment développé une plateforme web www.stopausexisme.be qui rassemble des analyses et outils pour faire reculer le sexisme, comme des vidéos pour répondre aux remarques humiliantes ;
    - l’asbl Garance qui propose notamment de l’autodéfense à destination de différents publics.

    À l’entame du mois de juillet dernier, un mail a d’ailleurs été adressé à quelque 1 200 opérateurs (communes, services de police, centres de planning…) pour rappeler l’existence des différents outils de prévention et d’accompagnement des victimes de violences basées sur le genre, disponibles en ligne, à l’intention du personnel professionnel et du grand public.