/

L'alimentation saine dans les écoles

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 7 (2018-2019) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 14/09/2018
    • de DENIS Jean-Pierre
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    Le Soir de ce 8 septembre mettait en lumière le projet de deux jeunes Wallonnes ayant créé un service de livraison dans plus de 27 écoles en Wallonie et à Bruxelles de nos célèbres boîtes à tartines. En plus de faciliter l’organisation des parents le matin, elles sont également très attachées au contenu des boîtes, choisissant des produits sains, éthiques et authentiques, issus de circuits courts. Sélectionnés par une diététicienne, on retrouve aux côtés des traditionnelles tartines principalement des fruits et légumes.

    Par ailleurs, ce projet est construit comme une coopérative à finalité sociale et est donc ouvert à tous. La Wallonie n’a donc pas à rougir quand on voit fleurir de tels projets alliant santé, environnement et logique sociale.

    On sait que Monsieur le Ministre a mis en place à plusieurs reprises des politiques visant à améliorer l’alimentation dans les écoles, avec des succès relatifs que l’on connaît. Il me semble ici que nous avons un exemple à suivre et à promouvoir. Malgré le caractère social, ce service a évidemment un coût que tous ne peuvent supporter.

    Dès lors, quelles mesures peuvent être entreprises afin d’élargir et de démocratiser ce genre de démarche ?

    Compte-t-il s’inspirer de ce projet florissant dans ses prochaines politiques en matière d’alimentation dans les écoles ?

    Des subsides sont-ils prévus ou déjà attribués pour ce projet ?

    Quel est son point de vue sur ce projet en particulier ?
  • Réponse du 05/10/2018
    • de COLLIN René
    Je ne puis que me réjouir du développement d’initiatives privées visant à concilier les objectifs d’une alimentation équilibrée en collectivité ou ailleurs et de l’ouverture de nouveaux marchés pour les produits de notre agriculture.

    Les concepts de box de produits, locaux ou non, visent un segment de marché impliquant une population, désireuse de manger équilibré, et à la recherche de facilités en raison d’un emploi du temps généralement chargé.

    En termes de soutien financier, les aides régionales à l’emploi, à la formation et en matière économique peuvent être actionnées par les porteurs de projets commerciaux. Les aides et soutiens à la diversification permettent d’aiguiller et d’outiller les producteurs afin qu’ils soient en mesure de répondre positivement aux sollicitations commerciales, s’ils le souhaitent.

    Par ailleurs, les appels à projets relatifs aux halls relais permettent de combler les chainons manquants dans la filière entre les producteurs et les consommateurs ou les acheteurs, tels que la découpe, la préparation ou la logistique. Les porteurs de projets peuvent trouver dans ce cadre, éventuellement, un soutien pour une partie du développement de leur projet, à condition de s’associer avec les producteurs. Je renvoie l'honorable membre à ce sujet aux informations sur le dernier appel à projets : https://agriculture.wallonie.be/nouvel-appel-a-projets-hra-2018.

    L’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité (APAQ-W), dans le cadre de ses missions de promotion, offrira dans quelques mois, notamment via son nouveau site web, une visibilité plus accrue pour les initiatives favorables aux circuits courts.

    Enfin, toute intervention éventuelle structurelle dans le prix des repas scolaires relève de la compétence de la Fédération Wallonie Bruxelles. Concernant les appels à projets thématiques, des soutiens ponctuels ou de démarrage sont possibles au niveau régional, mais au bénéfice des écoles et collectivités et non des opérateurs économiques.