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Le besoin en lits dans les maisons de repos

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 12 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 14/09/2018
    • de MOTTARD Maurice
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Tout le monde le sait, la Wallonie devrait, à l’horizon 2030, subir les effets du vieillissement de la population. Madame la Ministre se dit consciente du problème et de la nécessité de créer de nouvelles places dans les MR-MRS.

    P. Defeyt, économiste, Directeur de l’Institut pour un développement durable et membre de la Commission wallonne des aînés a émis dans la presse quelques critiques, mais il a également fait quelques propositions.

    Il se demande tout d’abord, comment on peut piloter une politique aussi importante sans avoir une idée précise de la situation à l’heure actuelle. Exemple : ils n’ont (Madame la Ministre et le Gouvernement wallon) aucune idée de l’ampleur de la pénurie en matière de places en MR.

    Et il ajoute : « Il me semble dommage d’utiliser, pour des scénarios élaborés en juin 2018, des scénarios échafaudés en 2016 sur la base de données datant de fin 2014 pour ce qui est des caractéristiques des résidents en MR/MRS et datant de mars 2016 pour ce qui est des projections démographiques du Bureau fédéral du Plan. »

    Une personne peut faire des demandes auprès de différents établissements, dès lors ces demandes sont comptabilisées comme si elles concernaient plusieurs personnes.

    Et donc, pourquoi ne pas faire une collecte du nombre de demandes comme on l’a fait pour le secteur du logement social ?
  • Réponse du 02/10/2018
    • de GREOLI Alda
    Même si Monsieur Defeyt se targue d’une appartenance à la Commission wallonne des aînés, ce Monsieur n’est nullement membre de cette Commission. Par ailleurs, il communique des données qui sont fournies aux membres de la Commission sous le sceau de la confidentialité pour pouvoir exercer leur fonction consultative.

    Pour ce qui est des données, toute étude doit se baser sur des données passées et vérifiées. L’enquête de VBIH est la dernière enquête disponible sur le sujet et a été prise en compte par l’Agence pour effectuer des travaux. Même les rapports de l’Agence sur le sujet datent de la même époque.

    Au regard de l’importance de la réforme, des enjeux de sociétés et des contingences en termes de temps nécessaire afin d’adopter les dispositifs décretaux et réglementaires, « commander » de nouvelles études dans le cadre de ce projet, et avant tout, prise d’action, n’aurait comme seul objectif que de retarder toute réforme nécessaire.