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Le vandalisme dans les véhicules des TEC

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 45 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 20/09/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le vandalisme dans les bus et les trams en Wallonie coûte 200 000 euros par an. Le plus fréquent étant les tags. Monsieur le Ministre précise que concernant les trams c’est la ville de Charleroi la plus touchée.

    À Charleroi, Véronique Benoît, porte-parole des TEC, s’étonne des chiffres avancés, surtout concernant les tags : « Sur les véhicules en tant que tels, nous avons très peu de vandalisme. C’est surtout vrai depuis que nous avons changé le revêtement des sièges des bus il y a quelques années. Avant les sièges étaient en skaï et en mousse et étaient souvent éventrés. Mais depuis qu’ils sont en tissus, les problèmes ont presque disparu. »

    Par contre dans les stations, le vandalisme est un peu plus présent. De ce fait, le TEC est surtout vigilant quant à la manière dont il rénove ces endroits publics.

    Comment Monsieur le Ministre explique-t-il les contradictions entre ses propos et ceux de la porte-parole du TEC Charleroi ?

    Peut-on avoir le détail en la matière pour l’ensemble des TEC ?
  • Réponse du 11/10/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Une fois encore, il importe d’apporter une réponse nuancée et ne pas tomber dans une propension à vouloir systématiquement opposer les paroles des uns et des autres.

    Globalement, les chiffres avancés n’ont pas été remis en cause, une précision peut toutefois être apportée en matière de tags sur véhicules à Charleroi. En 2017, quatre véhicules furent tagués et huit en 2018 sur 350 véhicules pour le TEC Charleroi. Par ailleurs, il faut savoir que les clients ne verront jamais un tram tagué étant donné qu’ils sont d’office nettoyés, aucun véhicule ne sort des dépôts dans cet état. Pour information, des dispositifs ont été placés (barrières, alarmes, spots) afin de décourager les vandales.

    De manière générale, les faits de vandalisme pour le Groupe TEC peuvent être différenciés selon qu’il s’agit d’arrêts de bus, de matériel roulant ou d’infrastructures.

    Le vandalisme à l’arrêt : le matériel urbain (arrêts, mobiliers ...) est traité par le gestionnaire désigné par la ville et le Groupe TEC n’est pas concerné. C’est la commune qui est propriétaire de l’abri et qui se charge de son nettoyage et de son entretien. Dans certaines circonstances, le TEC est amené à remplacer le poteau et la plaque d’arrêt.

    Le vandalisme sur et dans le matériel roulant : d’une manière générale, les actes de vandalisme dans les bus ont tendance à diminuer. Ils sont plus présents dans les remorques des bus articulés urbains, celles-ci étant moins sous le contrôle visuel du conducteur. Il s’agit principalement de tissus déchirés, sièges cassés ou de graffitis.
    Le coût des réparations est estimé entre 50 000 et 75 000 euros/an.

    Le vandalisme dans les infrastructures : ce point concerne essentiellement le TEC Charleroi qui exploite le métro. Au niveau des installations fixes (stations métro), le coût annuel est de +/- 200 000 euros/an (graffitis, vitrages cassés, éléments dégradés, nettoyage …).
    Ce coût est en baisse, car les rénovations de stations ont un impact positif : choix des matériaux, équipements et respect des nouvelles installations.