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L'abattage à la ferme

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 27 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 28/09/2018
    • de PREVOT Patrick
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région
    L’association « Nature et Progrès », association de sensibilisation, d’information et de conscientisation du grand public aux problématiques environnementales et sociétales, réclame une législation et des aides publiques permettant l’abattage à la ferme. Les arguments de l’association paraissent solides. En effet, dans la filière de la viande, les éleveurs bio peuvent maîtriser le circuit du début à la fin, sauf l’abattage. De plus, les abattoirs sont de moins en moins nombreux en Wallonie et se retrouvent donc de plus en plus éloignés des fermes. Les militants de l’association veulent optimiser le bien-être animal et la qualité de la viande.

    Pour que l’abattage à la ferme puisse se faire, il existe deux possibilités : le camion abattoir comme il en existe en Suède et en Allemagne ou l’abattage en enclos. Il est important de souligner que le camion abattoir constitue la solution la plus performante.

    Des solutions existent donc, mais il existe des obstacles. En effet, le règlement européen impose que l’animal arrive à l’abattoir. Le règlement européen devrait donc être amendé. En Allemagne, les autorités ont permis que les bovins bio puissent se faire assimiler comme du gibier d’élevage afin de permettre l’abattage à la ferme.

    En janvier dernier, j’avais déjà interrogé Monsieur le Ministre sur le sujet. Il s’était montré favorable à la mise en place de conditions permettant l’abattage à la ferme si les éleveurs le souhaitaient. Il m’avait fait savoir qu’un subside avait été octroyé à l’association « Nature et Progrès » dans le cadre de la mission « Échangeons sur notre agriculture ».

    Quel était le montant de cette subvention ?

    Il avait aussi déclaré que la constitution d’un groupe de travail « multiacteurs » allait permettre de mettre en évidence les obstacles éventuels que l’on peut rencontrer sur le terrain. Les travaux du groupe de travail ont-ils déjà débuté ? Si oui, quelles sont les conclusions à ce stade ?

    Finalement, suite aux recommandations de l’association, compte-t-il prendre des mesures pour permettre l’abattage à la ferme ? Si oui, lesquelles ?

    Dans l’affirmative, comment compte-t-il contourner la législation européenne ?
  • Réponse du 15/10/2018
    • de COLLIN René
    J’ai répondu en séance de Commission de l’agriculture, du tourisme et du patrimoine le 1er octobre dernier aux questions orales de MM. Denis, Arens et Puget sur le même thème.

    J’invite l’honorable membre à se reporter à cette réponse.

    Concernant sa question précise relativement au montant de la subvention, la convention, « Échangeons sur notre agriculture », avec Nature et Progrès s’élève à 150 000 euros. Elle couvre plusieurs volets, dont l’abattage à la ferme.