Les solutions de transport les mieux adaptées aux besoins et aux spécificités des zones rurales

• Session : 2018-2019
• Année : 2018
• N° : 72 (2018-2019) 1

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• Question écrite du 02/10/2018

  • de LECERF Patrick
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
  J'ai interrogé précédemment Monsieur le Ministre au sujet de la perte de clients en milieu rural pour le groupe TEC
  
  Dans sa réponse, il m'avait confirmé que la fréquentation des lignes TEC entre janvier 2017 et janvier 2018 était en hausse dans les grands pôles urbains de Wallonie, tandis que certaines zones rurales connaissaient effectivement une baisse de fréquentation.
  
  Il avait néanmoins indiqué que les causes exactes de cette baisse n’étaient pas encore connues. Il avait alors avancé comme première explication, suite à des enquêtes réalisées par le groupe TEC, que les attentes de la population en milieu rural peuvent parfois être incompatibles avec ce qu'un service de transport public est en mesure de proposer, en termes de fréquence notamment.
  
  Face à ces constats, il m'avait informé qu'une large réflexion était en cours pour identifier les solutions de transport les mieux adaptées aux besoins et aux spécificités des zones rurales, dans le cadre d'une approche globale visant l'efficience des moyens utilisés.
  
  À la veille des élections communales, ce sujet est souvent abordé en milieu rural.
  
  Peut-il faire le point sur l’état d’avancement de cette réflexion ?
  
  Où en est-elle ?
  
  Qu’en ressort-il jusqu’à présent ?
  
  Dispose-t-il d’un calendrier ?
  
  Les causes exactes de la baisse de fréquentation des TEC en zones rurales sont-elles connues ?
  Dans l’affirmative, quelles sont-elles ?

• Réponse du 19/10/2018

  • de DI ANTONIO Carlo
  Dans ce dossier, l'idée reste d’apporter une réponse globale et durable à l’enjeu de la mobilité rurale pour l’ensemble de la Wallonie en mettant en place une coordination régionale des initiatives de mobilité complémentaires.
   
  L’orientation retenue par le groupe de travail constitué à cet effet consiste en la création d’une Centrale Régionale de Mobilité qui coordonnera les actions des différentes Centrales Locales de mobilité actives à un niveau supra-communal. Cette coordination passera par une mise à disposition d’outils communs et de solutions performantes, notamment une application informatique pour PC et téléphones portables et une permanence téléphonique, qui orientera le client vers la solution de mobilité la plus pertinente.
   
  À côté de cette problématique de coordination des offres de mobilité déjà existantes, certaines formules devront être développées - comme le système de recours à un conducteur bénévole défrayé ou l’offre de mobilité proposée par les FlexiTEC - pour compléter l’offre de mobilité là où ce qui existe aujourd’hui ne suffit manifestement pas. C’est à ce stade d’analyse que les études de variation de fréquentation des lignes TEC démontreront toute leur importance.​