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La cokerie d’Anderlues

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 76 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 02/10/2018
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    De nouveau, je me permets de revenir avec le dossier de la réhabilitation des anciennes cokeries d’Anderlues, site retenu par le Gouvernement wallon, en 2005, parmi ceux à réhabiliter prioritairement dans le cadre du Plan Marshall 1.

    Cela fait 16 ans, à présent, que les cokeries d'Anderlues ont cessé leurs activités de charbonnage et 12 ans donc que la réhabilitation de ce site est jugée comme prioritaire.

    Il y a presque 10 ans que j’interroge régulièrement le Gouvernement sur le suivi de ce dossier, mais force est de constater que les évolutions sont lentes, voire inexistantes.

    Ainsi, en juin dernier, Monsieur le Ministre m’indiquait : « Le propriétaire ayant empêché toute intervention sur le site depuis 2009, des investigations complémentaires restent indispensables pour actualiser l’état environnemental du site. Celles-ci sont entreprises avec l’appui du Département de la police et des contrôles et le service des eaux souterraines de la DGO3 et sont à présent planifiées au second semestre de 2018. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le signaler, les Conseils désignés par la Région wallonne et la SPAQυE travaillent de concert pour préparer la motivation la plus adéquate pour procéder à l’expropriation. Lorsque cette actualisation des données environnementales sera terminée, la motivation de l’arrêté d’expropriation pourra être finalisée et la procédure poursuivie. »

    Peut-il faire le point sur l’actualisation des données environnementales et sur ce dossier en général ?
  • Réponse du 19/10/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Pour rappel, le propriétaire du site empêche toute intervention sur ce dernier depuis 2009 de telle sorte qu’il est impossible à la SPAQυE de procéder aux prélèvements et analyses indispensables à la caractérisation du site sans laquelle un plan de réhabilitation sérieux ne peut être rédigé et mis en œuvre.

    Il convient de signaler que le propriétaire avait, par un courrier daté du 11 février 2010, manifesté son intention de se soumettre volontairement aux obligations du Décret sols. Cependant, aucune étude n’a jamais été introduite auprès de l’administration.

    Le Département de la Police et des Contrôles (DPC) de la Direction générale de l’environnement (DGO3) a été chargé de procéder aux investigations nécessaires planifiées au second semestre de cette année 2018. Le DPC a contacté la SPAQυE afin de coordonner les actions à mener et celles-ci seront programmées tout prochainement. Dès que les résultats de ces investigations complémentaires seront connus, les conseils de la Région wallonne et la SPAQυE prépareront la motivation la plus adéquate pour procéder à l’expropriation et la procédure sera poursuivie.

    Parallèlement, depuis janvier 2018, le propriétaire a pris contact avec la Direction d’Assainissement des Sols (DAS), et ce en vue d’une concertation technique visant à la réalisation d’une étude d’orientation. Pour ce faire, le propriétaire a fait appel aux services d’un expert agréé. À l’issue de plusieurs réunions techniques et visites de terrain, l’administration a pu constater l’élaboration d’une stratégie d’investigation du terrain et la réalisation d’un certain nombre d’actes techniques, notamment un dégagement et une purge des piézomètres et la réalisation d’un inventaire amiante. Cependant, à ce jour, aucun engagement ferme et renouvelé n’a été communiqué par le propriétaire en vue de l’introduction prochaine d’une étude d’orientation.