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Le respect de la législation dans les abattoirs

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 79 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 03/10/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le Parlement wallon a adopté une proposition de décret relatif à l’obligation d’étourdissement lors de la mise à mort et l'abattage des animaux. Autrement dit la mise à mort ou l’abattage doivent intervenir après anesthésie ou étourdissement, en ce compris lors des rites religieux.

    On entend par étourdissement un état d’inconscience et une perte de sensibilité avant la mise à mort ou au moment de celle-ci. Une disposition transitoire a été prévue pour permettre aux abattoirs de s’adapter afin que les techniques d’abattage et d’étourdissement puissent être conformes à la nouvelle législation.

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre de nous dresser un bilan intermédiaire sur la situation des abattoirs aux règles adoptées en mai 2017 ?

    Est-ce qu’à ce stade les efforts sont substantiels ?
  • Réponse du 23/10/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    L’obligation d’étourdissement avant la mise à mort est déjà la règle générale en vigueur dans tous les abattoirs depuis de nombreuses années. La seule exception à cette règle concerne les abattages réalisés dans le cadre du rituel religieux. Seuls les bovins et les moutons sont concernés par ce type particulier d’abattage.

    La Wallonie a adopté le décret du 18 mai 2017 qui prévoit qu’à partir du 1er septembre 2019 même en cas d’abattage prescrit par des rites religieux, un procédé d'étourdissement réversible doit être appliqué avant la mise à mort. Il est précisé que cet étourdissement réversible ne peut pas entraîner la mort de l'animal. Actuellement, seule l’électronarcose correspond à cette définition.

    Pour ce qui concerne l’abattage des moutons, des pinces à électronarcose sont disponibles et cela ne devrait donc pas être un problème pour les abattoirs. Par contre, les systèmes d’électronarcose pour bovins, bien qu’ils existent, demandent encore à être adaptés aux conformations des bovins abattus en Wallonie et demandent parfois une modification de l’infrastructure de l’abattoir.

    Toute initiative qui permettra de mettre au point un système d’électronarcose pour bovins qui serait praticable par les abattoirs wallons doit être soutenue.