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Les déchets ménagers

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 92 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 11/10/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Concernant les déchets ménagers, des différences de coûts très significatives sont constatées dans les diverses communes wallonnes, elles n’investissent pas du tout les mêmes montants.

    En effet, ni le tri, ni le poids, ni le mode de ramassage des poubelles ne sont comparables.

    Il y a d’abord l’enjeu financier, d’après les derniers chiffres disponibles, les communes de Wallonie envisageaient d’affecter 240 millions d’euros à leur politique des déchets.

    N’est-il pas indiqué d’inciter toutes les communes à se conformer au même mode de collecte et de traitement des déchets ? Et de choisir parmi ceux-ci ceux qui s’avèrent être les plus efficaces ?
  • Réponse du 31/10/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Il convient de rappeler que la gestion des déchets ménagers et la fixation de la taxe déchets relèvent entièrement de l’autonomie communale. Chaque commune est donc libre de déterminer le type de service qu’elle souhaite offrir à ses citoyens dans le respect du service minimum fixé par les dispositions régionales.

    Notons, sur ce point, que ces dernières années, la liste des déchets inclus dans le service minimum s’est vue étoffée en vue d’étendre la politique d’économie circulaire à divers flux de déchets aujourd’hui aisément recyclables (films d’emballage en plastique, fraction en plastique rigide des encombrants, …).

    Quant à la collecte et au tri des déchets, deux différences importantes peuvent encore être relevées entre les communes : la collecte ou non des matières organiques et l’utilisation ou non d’une tarification incitative (poubelles à puces).

    Le PWDR contient de nombreuses références mettant en évidence les bonnes pratiques à mettre en œuvre au niveau communal. Ainsi, il est évident que la tarification au poids (poubelles à puces) est recommandée dans la mesure où elle permet d’atteindre la quantité la plus faible d’ordures ménagères résiduelles collectées.
    En effet, cette méthode aboutit à ce que les citoyens trient plus, réduisent leurs quantités de déchets et ainsi aient un avantage financier significatif d’adhérer aux collectes sélectives. Tout en respectant l’autonomie communale en la matière, à la suite du PWDR, les communes sont invitées à s’en inspirer.