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L'interdiction du plastique jetable

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 93 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 11/10/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Après le feu vert du Parlement de Wallonie et avant son entrée en vigueur, c’est le Gouvernement wallon qui va devoir préciser les détails de cette interdiction : quels types d’ustensiles seront visés, les dérogations quand il n’y a pas d’alternatives et même éventuellement étendre une possible interdiction à d’autres matières que le plastique.

    Il est vrai que les ustensiles en plastique jetable contribuent à la production de déchets évitables s’il existe des alternatives réutilisables.

    Est-il envisageable d’installer des caméras aux endroits où, à ce stade, on constate le plus grand nombre d’ustensiles en plastique jetés le long des routes ?

    « En raison du contexte de leur utilisation, tels les évènements en plein air ou la consommation nomade, ils augmentent le risque d’être jetés dans la nature ou sur la voie publique » a commenté Monsieur le Ministre.

    Dans quelle mesure peut-on demander une contribution aux organisateurs de tels événements pour réduire le jet de plastique ?
  • Réponse du 31/10/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Un faisceau de mesures cohérentes et convergentes est nécessaire pour résoudre les problèmes de propreté publique, qu’ils soient posés par les canettes, les emballages en plastique ou d’autres déchets encore. Les interdictions ou restrictions d’usage font partie des mesures, à côté des actions de sensibilisation, d’éducation, de remédiation et de répression.

    Des initiatives locales ou ponctuelles de placement de caméras à des fins de surveillance et/ou de dissuasion sont connues des services. Les résultats seraient variables. Selon leur emplacement, des actes de vandalisation du matériel sont également observés.

    L’imposition d’une redevance ou taxe dissuasive aux organisateurs d’événements de plein air n’a pas été envisagée à ce stade.