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Le besoin de lits dans les maisons de repos

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 29 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 18/10/2018
    • de STOFFELS Edmund
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    À la question écrite de mon collègue Maurice Mottard sur : « Le besoin en lits dans les maisons de repos », Madame la Ministre répond :

    « Même si Monsieur Defeyt se targue d’une appartenance à la Commission wallonne des aînés, ce Monsieur n’est nullement membre de cette Commission. Par ailleurs, il communique des données qui sont fournies aux membres de la Commission sous le sceau de la confidentialité pour pouvoir exercer leur fonction consultative ».

    S’il communique sur base de données distribuées de façon confidentielle aux membres de la Commission tout en n’étant pas lui-même membre de celle-ci, c’est qu’il y a un problème de fuite d’informations.

    Qu’y a-t-il de secret en matière de statistiques et d’informations indispensables à mener un dialogue démocratique et transparent sur une question existentielle ?

    Qu’est-ce que le public ne peut pas savoir en la matière ? La transparence est nécessaire.

    Pourquoi ne pas faire une collecte du nombre de demandes comme cela a été fait pour le logement social ? Cela permettrait d’éviter les doubles ou triples inscriptions et nous informerait mieux sur le besoin réel.
  • Réponse du 08/11/2018
    • de GREOLI Alda
    Quand il est fait état de documents dans la réponse adressée à Monsieur le Député Mottard, il n’est pas fait référence au contenu de l’étude qui est publique, mais bien du contenu de la note cadre présentée au Gouvernement. Cette note-cadre fait l’objet de points de discussion entre les membres du Gouvernement et je ne peux, dans ce cadre, me prévaloir des remarques qui seront formulées par les instances et les discussions qui en découleront.

    Il n’est nullement question de ma part d’un manque de transparence vis-à-vis du public ni d’une volonté de ne pas permettre un dialogue démocratique, mais bien, comme l’honorable membre le souligne, du non-respect du devoir de réserve.

    Au regard de l’importance de la réforme, des enjeux de sociétés et des contingences en termes de temps nécessaire afin d’adopter les dispositifs décretaux et réglementaires, je ne peux que répéter ce que j’ai répondu à Monsieur le Député Mottard : réaliser une toute nouvelle étude ne fera que retarder voire empêcher cette réforme, pourtant attendue depuis de nombreuses années.