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La mobilité douce

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 117 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 25/10/2018
    • de MOTTARD Maurice
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Le Gracq a enquêté (en ligne) sur la mobilité auprès des candidats au scrutin communal.

    Les principaux constats établis après enquête suite aux courriels émanant des candidats et reçus par le Gracq sont les suivants:
    * 65 % des candidats jugent leur commune insuffisamment sécurisante pour les déplacements en vélo ;
    * 3 candidats sur quatre estiment qu’un enfant de douze ans ne peut pas se rendre à pied ou à vélo à l’école en sécurité ;
    * 81 % des candidats jugent la pression automobile problématique au sein de leur commune ;
    * moins d’un candidat sur quatre estime que les alternatives à la voiture individuelle sont suffisamment encouragées ;
    * le manque d’infrastructures et d’itinéraires est pointé comme frein n°1 à l’utilisation du vélo, loin devant le relief, les habitudes ou la météo.

    Les résultats de ce sondage n’incitent pas à l’enthousiasme en matière de mobilité douce.

    Bien sûr qu’il s’agit d’avis, souvent subjectifs, mais ne semble-t-il pas à Monsieur le Ministre utile d’objectiver la question en procédant à une expertise concernant l’usage du vélo et des risques effectifs qui y sont liés ?

    La même question se pose en ce qui concerne les itinéraires.
  • Réponse du 14/11/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    L’enquête dont l’honorable membre fait référence portait sur les avis des candidats aux élections communales. Il faut donc prendre ces résultats avec prudence et les laisser pour ce qu’ils sont, à savoir une enquête locale.

    Au niveau régional, il y a déjà suffisamment d’outils statistiques et d’expertises développés tant par l’AWSR que par le Service public de Wallonie pour objectiver la situation des modes doux en Wallonie.

    Plus que des statistiques sur la situation présente, il importe pour moi d’améliorer la situation à l’avenir. Ainsi avec la vision wallonne de la mobilité à l’horizon 2030, c’est-à-dire FAST2030 pour Fluidité, Accessibilité, Sécurité, Santé, Transfert modal, je désire porter à 5 % la part modale du vélo dans les déplacements d’ici à 2030.

    Pour ce faire, le Plan infrastructures 2019-2024 et le Plan wallon d’investissements renforceront encore les investissements en matière d’infrastructures pour les vélos, qu’il s’agisse de pistes cyclables le long des routes régionales ou de RAVeL.