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Le courrier adressé par Monsieur le Ministre aux mouvements de jeunesse

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 143 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 30/10/2018
    • de MOUYARD Gilles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    En date du 22 juin 2018, Monsieur le Ministre a pris l’initiative d’adresser un courrier aux différents mouvements de jeunesse de Wallonie afin de sensibiliser ceux-ci à la problématique de la détention d’animaux durant les camps.

    Dans ce courrier, il a rappelé que la détention d’un animal doit répondre à quelques critères tels que la facilité à être détenu et logé sans que ses besoins physiologiques, éthologiques et écologiques essentiels soient affectés.

    Quelle est son analyse de la situation ?

    A-t-il reçu des réponses à son courrier ?
    Dans l’affirmative, quelles sont les réponses obtenues ?
    Dans la négative, comment explique-t-il cette situation ?

    Quelles sont les actions actuellement menées pour apprendre à changer le regard éthique des jeunes envers les animaux ?
  • Réponse du 22/11/2018
    • de DI ANTONIO Carlo




    DI ANTONIO 143


    Si les plaintes rapportées aux services d’inspection au sujet d'animaux emmenés par les mouvements de jeunesse pour leur camp annuel sont devenues plus rares, la Wallonie a toutefois été interpellée par certaines pratiques.

    On peut comprendre que des poules soient présentes au camp dans un but d’élimination des déchets de nourriture, mais il importe que ce soit bien encadré afin que l’objectif pédagogique et environnemental de la présence d’un animal soit conforme aux impératifs de bien-être de celui-ci.

    Comme le prévoit la législation en matière de bien-être animal, le transport et le logement doivent être adéquats et la mise à mort ne peut évidemment pas être improvisée. La loi précise bien à ce sujet qu’un vertébré ne peut être mis à mort que par une personne ayant les connaissances requises, et suivant la méthode la moins douloureuse.

    Le courrier adressé aux différents mouvements de jeunesse avait pour objectif de les sensibiliser à cette question.

    Depuis, et cela est apparu dans les réponses reçues, les mouvements de jeunesse se sont positionnés pour une sensibilisation des jeunes au bien-être animal.

    À travers la mise en œuvre du nouveau Code wallon du Bien-être animal, des mesures complémentaires de sensibilisation pourront accompagner les démarches propres des mouvements de jeunesse.