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La navigation sur la Dérivation à Liège

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2018
  • N° : 152 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 30/10/2018
    • de CULOT Fabian
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    A Liège, les navettes fluviales rencontrent un succès grandissant. L’an dernier, près de 35 000 personnes ont emprunté l’une des deux navettes qui relient Coronmeuse et Fragnée par la Meuse.

    Il s’agit ici d’un nouveau mode de déplacement qui pourrait sans doute à terme permettre de réduire les embouteillages dans la ville et par conséquent, la pollution qu’ils engendrent. Le développement des navettes fluviales doit se penser aujourd’hui pour que leur fonctionnement futur puisse être un succès.

    La Dérivation à Liège ne connaît actuellement aucune activité. Son exploitation mériterait dès lors d’être étudiée. En effet, les quais de la rive droite étant saturés par 60 000 véhicules de transit, une navette fluviale sur la Dérivation permettrait aux Liégeois de rejoindre la Médiacité et le futur pôle culturel de Bavière par la voie d’eau. Il est évident que les modalités techniques doivent être étudiées, mais l’idée mériterait d’être approfondie.

    Que pense Monsieur le Ministre de l’idée d’exploiter la Dérivation à Liège par le biais de navettes fluviales ?

    Est-elle étudiée par ses services et par le SPW ?

    Techniquement, est-il possible d’exploiter cette Dérivation à des fins de transport de passagers ?

    Des bateaux adaptés à une faible profondeur devraient-ils alors être utilisés ?
  • Réponse du 23/11/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    En effet, le transport par voie d’eau, de passagers ou de marchandises, contribue à réduire le nombre de véhicules sur les routes, ainsi qu’aux émissions de Co2 et je l’encourage, comme cela est repris dans la vision FAST2030, pour la mobilité wallonne à l’horizon 2030 adoptée par le Gouvernement.

    La Dérivation à Liège fait déjà l’objet d’activités nautiques. Elle est réservée à la navigation non motorisée et est utilisée régulièrement par trois associations sportives à savoir : « l’Union nautique », « le RCAE » et « les sports nautiques », toutes trois installées sur le site.

    La navigation en périssoire (embarcation légère et étroite qui se manœuvre avec une pagaie double) y est pratiquée régulièrement et celle-ci nécessite un plan d’eau sans vagues et suffisamment dégagé, ce qui serait incompatible avec une navigation motorisée commerciale.

    Ce type d’activité commerciale de transport a été évoqué à plusieurs reprises, entre autres dans une étude universitaire pour la mise en œuvre de navettes fluviale sur la Meuse à Liège.

    Techniquement, en adaptant les bateaux au passage sous les ponts, et en assurant un mouillage correspondant au tirant d’eau des bateaux, en réalisant des adaptations aux murs de berges pour un accès aux arrêts, il serait possible d’organiser une déserte fluviale notamment de la Médiacité. Cependant, ceci priverait ipso facto les Liégeois du seul plan d’eau récréatif de la ville.